Socialistes à la dérive
Une nouvelle fois – on ne sait plus combien de fois ça leur est déjà arrivé – les socialistes se sont couchés devant Sarkozy. Face à une loi raciste et policière, ils n’ont rien à dire, ne se rendant sans doute pas compte que c’est leur silence qui fait le succès de Sarkozy dans l’opinion. Car sans ses lois racistes et policières, sans sa logorrhée raciste et policière, sans ses cohortes de policiers racistes, Sarkozy ne serait rien. Ca leur coûterait quoi aux socialistes, de l’ouvrir un peu, de dire : « Maintenant, Sarkozy, ça suffit ! Couché, Sarkozy ! » ? Qu’ils se préparent une nouvelle branlée électorale comme au printemps 2002, ça, on s’en fout un peu mais qu’ils laissent tout un pays se jeter sans réfléchir dans les bras de sinistres brutes, là, c’est déjà plus grave.