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Journal d'école
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14 mai 2006

Sans commentaires

Ce soir à 20h04, j’ai reçu sur « Journal d’école » les propos  ci-dessous émanant de Salluste en commentaire de mon message du 19 mars 2006, « Retour vers Françoise Dolto ». Je les y laisse en témoignage.

«  Tu pues du cerveau

Gros connard, tu pues le Kollabo....

Dans un ans, si tout se passe bien, les pédophiles refoulés comme toi vont être débarqués de l'éducation...

Brighelli forever !

Au fait : fais gaffe en ouvrant ton courrier. Sur le net, on arrive à trouver toutes les adresses...

Virus en vue...

Posté par Salluste, 14 mai 2006 à 20:04 »

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Commentaires
P
Au fond la pédagogie est pour eux ce qu'est la pause pipi pour les petits vieux dans les maisons de retraite : une bonne manière de mettre un peu de sel dans cette vie. Les élèves, eux sont des fantômes lointains et un peu effrayants que l'on peut combattre en criant bien fort : "Apprenants !". De plus ce brouillard où ils se sont fourvoyés est assez opaque pour pouvoir leur renvoyer une image d'eux-mêmes tant soit peu lisible, bien que faussée. Ah, qui n'a vu le plaisir d'un prof imbu de pédagogie, se mirant dans ce brouillard, s'y pâmant, arbober le sourire de la vieille à qui on vient de dire qu'elle était charmante. Cessons donc ces errances narcissiques et masturbatoires, voulez-vous et revenons aux choses sérieuses. Le prof pédagogiste se fait avant tout plaisir : peu lui importe de voir grandir devant lui la liberté de ses élèves pourvu que tout cela cadre bien avec son dogme vieillot.
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P
Le pédagogisme n'est que le refuge de personnages trop fainéants pour s'atteler à de véritables études scientifiques sur l'acquisition des connaissances. On peut le comprendre : partis de très bas, ils ont atteint la cinquantaine avec un bagage plutôt mince mais de l'entregent et les restes du pouvoir socialiste mitterrando-jospinien. Le choix est simple : s'enfermer 10 heures par jour dans un laboratoire, voire reprendre avec humilité la blouse de l'instit ou bien poser son verre de pinard AOC pourri mais joli à côté de sa machine à écrire et commencer à enchaîner les inepties en étant sûr d'être publié, acheté par les CDI, adulé par les cahiers subventionnés...Ah faibles humains, vous m'en devenez presque sympathiques.
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L
Tartempion, ne réduisez pas la pédagogie à ce que vous en avez compris (ou fait semblant de comprendre ?)
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T
"l'on demande à des élèves ce qu'on ne leur avait pas encore appris"<br /> <br /> c'est exactement ce qu'on peut reprocher au pédégogisme : croire que l'enfant peut sortir lui même son savoir, à partir de 0 références.<br /> <br /> donc Galbert de Bruges était anti-mérieu !
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L
Un copier-coller de chez Brighelli dans "Journal d'école" ? Moi, je ne me serais jamais permis de faire la même chose dans son "Bonnet d'âne". Il est vrai qu'on n'a pas les mêmes repères...<br /> Passons. De toutes manières, on n'est pas forcé de prendre pour parole d'évangile les âneries qui y sont débitées, comme le texte ci-dessus, sorti tout droit d'une officine ultra-conservatrice qui renvendique sans fard ses origines reaganiennes. On a les références qu'on peut, chez Brighelli.<br /> Quant au fond, non, la pédagogie n'est pas née avec mai 68 : elle existe depuis que l'école existe. Je n'ai ni le temps ni l'envie de faire un cours d'histoire sur le sujet (il en existe d'ailleurs d'excellents). Quand, au 11e siècle, Galbert de Bruges s'indignait que l'on demande à des élèves ce qu'on ne leur avait pas encore appris, il faisait de la pédagogie.
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