La Boulette, c'est toujours mieux que la Marseillaise
La chorale de l’école primaire de Hambye (Manche), moi j’aime. Deux enseignantes voulaient faire apprendre « La Boulette » de la rappeuse Diam’s à leurs élèves. Des paroles fortes mais, c’est vrai, pas très sentimentales : « Alors ouais, j’me la raconte, ouais, ouais, je déconne. Nan, nan, c’est pas l’école qui m’a dicté mes codes (...). Y a comme un goût d’Afrique dans les caisses de la France. Y a comme un goût de démé-démago dans la bouche de Sarko ». Réaction outragée de Madame la maire s’indignant qu’on « fasse apprendre une chanson à des enfants qui ne pouvaient même pas tout comprendre ».
Parce que lorsqu’on fait apprendre à des enfants : « qu’un sang impur abreuve nos sillons ! (...) Contre nous de la tyrannie l’étendard sanglant est levé (...). Quoi ? Ces cohortes étrangères feraient la loi dans nos foyers ? », c’est sûr que là, ils comprennent tout les enfants de Hambye.