"à condition que..."
C’est reparti pour un tour.
En campagne électorale hier matin à l'école primaire Paul-Barroux de Longueau (Somme), de Robien est revenu sur son idée fixe : le b-a-ba pour apprendre à lire. Le ministre est "sûr que cela se passera bien. Les enseignants ont le sens du devoir, ils savent qu'ils appartiennent à l'Education nationale (...) À chacun sa façon d'enseigner mais à condition que l'on suive les programmes et qu'on commence [l'apprentissage de la lecture] par la méthode syllabique."
On est prié de ne pas rire : à chacun sa façon d’enseigner...à condition que. Et quand on cherche – comme c’est mon cas – à enseigner un petit peu à sa façon, on se fait immanquablement sanctionner par l’autorité académique. Il est vrai que j’avais oublié la « condition » du ministre : laisser son esprit critique à la porte de l’école. [Voir sur Journal d’école mon « rappel à l’ordre », du 26/07/2006]
Au fait, on rappelle que depuis le 10 avril dernier, de Robien a atteint l’âge de la retraite.