Les bons amis de Brighelli
Brighelli en vedette chez de Villiers :
http://www.pourlafrance.fr/actualites_education.php
Où l’on apprend que les « constats sur l’école de Brighelli sont partagés par Philippe de Villiers » :
« Dans ses livres (après «La fabrique du crétin» - un best-seller -, et «A bonne école», il publie aujourd’hui «L’Ecole sous influence ou Tartuffe roi»), ce professeur de français passe au crible les échecs du système scolaire français. Dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France (19.10), il en développe un certain nombre : «Nous payons actuellement les ultimes conséquences de la loi Jospin sur l'école de 1989, qui place l'élève au centre du système et qui l'incite à «construire ses propres savoirs», comme le serine la rengaine pédagogiste. A force de ne plus rien apprendre de solide, beaucoup se sont emmurés vivants derrière un écran d'ignorance terrifiante qui mène aux pires excès. Crétin, c'était gentil. Aujourd'hui, ce sont des barbares que l'école fabrique. Les émeutes de banlieue, qui se reproduiront, me donnent raison. A force de «respecter la loi des ghettos et leur sous-langage, nous avons laissé dégénérer une génération entière.» Des constats partagés par Philippe de Villiers qui propose dans son pré-projet présidentiel, de recentrer l’école sur ses missions premières («transmission des savoirs, promotion du civisme et rayonnement de la culture nationale») et de remettre en vigueur l’autorité des maîtres en cessant de les considérer comme des animateurs sociaux… »
Où l’on apprend que les délires racistes et xénophobes de Brighelli tels qu’il les exprime dans le Parisien (19/10/2006) font tressaillir d’aise de Villiers. Lorsque Brighelli écrit : « en mettant toutes les cultures sur le même plan, l’école a négligé et même torpillé notre culture...Nous sommes tétanisés par une culpabilité post-coloniale qui nous place en situation de repentance », de Villiers lui répond qu’il « n’a rien à renier de ces propos ».
Où il se confirme que le pape de l’école conservatrice patauge dans le même marigot que l’extrême-droite la plus sordide. Parce qu’il en partage les valeurs.
Où il est attesté que le discours nostalgique sur l’école d’autrefois n’a d’autre dessein que de ramener la France a une période qui lui est chère : celle du début des années 40, de la France de Vichy.
Sur « Journal d’école », ça fait longtemps qu’on n’avait plus de doutes sur le sujet.