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Journal d'école
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26 mars 2007

Lettre ouverte à Suzanne Citron

Bonjour,

j’ai fait votre connaissance il y a près de 20 ans par l’intermédiaire du Mythe national (Les Editions ouvrières). Comme le titre de l’ouvrage l’indique, vous vous étiez employée à démythifier, avec beaucoup de pertinence, non seulement l’enseignement de l’histoire à l’école et l’histoire nationale mais, au-delà, l’idée même d’identité nationale, une identité qui ne semble exister que parce que l’on en a préalablement écrit l’histoire, une légende plus exactement, un conte. Constatant le refus de nombre de Français de se pencher sur les pages sombres de leur passé, la Collaboration, la colonisation etc, vous vous interrogiez alors sur le lien existant entre une histoire nationale qu’on fait ingurgiter à de tout jeunes enfants et ses dérives xénophobes ou racistes et la facilité avec laquelle les Français avaient tendance à se plier devant la raison d’état. C’est peu dire que le Mythe national m’a considérablement marqué comme enseignant mais aussi comme simple citoyen, même si j’y étais déjà un peu préparé, mais c’est une autre histoire...

Depuis, j’ai cherché à vous suivre à travers vos publications, vos interventions dans la presse ; j’ai croisé furtivement votre route un peu par hasard au cours du débat national sur l’avenir de l’école, il y a quelques années et puis, curieusement, sur le forum de Désir d’avenir. Curieusement, car l’admiration que vous semblez porter à S. Royal me paraît difficilement compatible avec les convictions que vous avez manifestées jusque là. L’encadrement militaire pour les mineurs délinquants, la création d’un service « civique » obligatoire, qui se cache de moins en moins comme militaire, la référence obstinée à l’internat pour les élèves qu’elle vient encore de qualifier de « perturbés ou perturbateurs » (sic), tout cela ressemble à vrai dire à un encasernement de la jeunesse. Est-ce vraiment la solution à L’Ecole bloquée que vous dénonciez en 1971 ? Et puis, bien sûr, il y a eu les fracassantes déclarations de ces dernièrs jours sur l’identité nationale et les symboles nationaux, où S. Royal donne l’impression de courir après Sarkozy qui, lui-même, court après Le Pen. Chaque Français devrait donc avoir chez lui un drapeau qu’il agiterait sur commande, chaque Français devrait chanter la Marseillaise lorsqu’on le lui demanderait. La Chine de Mao pour l’Europe du 21e siècle en quelque sorte. Sincèrement, cette société dont rêve S. Royal épouse-t-elle les contours de celle à laquelle vous consacrez votre vie ?

Vous n’ignorez pas que la candidate socialiste s’est dotée, depuis quelques mois, d’un nouveau directeur de conscience, un homme que vous connaissez bien mais que vous n’avez jamais apprécié : ce Chevènement que vous avez qualifié de « grand manipulateur (...) drapé dans des convictions aussi sincères que mythologiques, saupoudrées d’une bonne dose d’habileté tactique » (Mes lignes de démarcation, Syllepse, 2003). C’est lui qui tient les rênes, qui parle par la bouche de S. Royal. Vous savez, mieux que quiconque, quelle part de responsabilité il porte, en tant que ministre de l’Education nationale en 1984, dans la paralysie du système éducatif, brisant durablement l’élan initié par Alain Savary, son prédécesseur. Parce que Chevènement n’a d’yeux que pour le passé, un passé qu’il idéalise et vers lequel il voudrait, à toutes forces, faire revenir la société et d’abord l’école. C’est d’ailleurs à ce moment-là que, pour marquer votre opposition,  vous aviez choisi de démissionner du PS. Permettez-moi de citer un passage de votre lettre de démission, ce n’est pas un secret, puisque vous même l’avez publiée dans Mes lignes de démarcation : « Plutôt que d’ouvrir les yeux sur la réalité du présent, [le PS] s’enferme dans un langage-réflexe, une langue archaïque. Nos dirigeants sont prisonniers dans un ghetto intellectuel et idéologique et se bercent de schémas en porte-à-faux sur la réalité . » Personne, précisez-vous, ne vous a jamais répondu. Les choses ont-elles changé ? Ne pensez-vous pas que vous pourriez écrire cette lettre à nouveau aujourd’hui, presqu’un quart de siècle plus tard ? Je sais bien que face à un Sarkozy plus inquiétant et brutal que jamais, on peut être tenté de porter son suffrage sur un autre – ce sera sans doute la démarche de beaucoup – mais n’est-ce pas tout autant angoissant de confier son destin et celui de nos enfants à une candidate dont on ne sait pas quel avenir elle nous réserve et qui peut virer au cauchemar ?

Cette lettre, que j’espère vous lirez, n’est que l’expression d’une très grande inquiétude non seulement personnelle mais qu’on sent poindre un peu partout à l’approche des échéances. Et vous savez bien qu’en politique, l’inquiétude n’est jamais bonne conseillère.

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Commentaires
L
Voici la réponse que Suzanne Citron a bien voulu me faire parvenir, publiée sur « Journal d’école » avec son accord. Les différences d’appréciation n’empêchent pas le respect mutuel ; cela s’appelle la tolérance.<br /> <br /> "Bonjour<br /> <br /> Et d'abord merci d'être un lecteur aussi minutieux de mes livres. C'est gratifiant et cela me réconforte chaque fois que je découvre que, malgré le sentiment de n'avoir pas réussi à secouer les instances officielles et les pouvoirs institutionnels ou médiatiques, je peux compter sur un réseau de gens qui m'ont "comprise". Mon travail et mes efforts n’ont pas été totalement vains!<br /> <br /> Pour ce qui est de Chevènement soyez assuré que sa présence et son éventuelle influence sur Ségolène ne me rassurent pas plus que vous. (Cf. Article sur ce point dans Libé de ce matin)<br /> <br /> Je vous trouve, par contre, vraiment sévère et excessif dans votre vision de Ségolène. Vous extrayez certains de ses propos de leur contexte et vous leur donnez ainsi une connotation qu'ils n'ont pas. Ainsi lorsque vous écrivez:<br /> <br /> <br /> <br /> vous ne tenez absolument pas compte du ton et de l’empathie de Ségolène lorsqu’elle parle des jeunes en échec. Et cela n’a rien d’excessif ni de condamnable — sauf à nier des évidences— de parler de perturbateurs, surtout précédés de perturbés, ce qui marque la prise en compte pour lui-même du perturbateur. Pour ce qui est du très difficile problème des mineurs délinquants et de leur encadrement, elle n’a jamais limité cet encadrement à des “militaires” mais mentionné l’éventualité qu’il puisse avoir des militaires dans le dispositif à mettre en place. Moi qui, comme vous le savez si bien, me suis battue contre les exactions de l’armée en Algérie, je pense que l’Armée française d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y a 40 ans et je ne frémis pas à l’idée que des militaires, formés, comme les éducateurs civils à cette tâche puissent être requis. Quant aux internats, elle-même a évoqué à plusieurs reprises le bénéfice personnel d’avoir été interne et d’avoir ainsi échappé à un certain joug familial. Et elle a toujours ajouté qu’il s’agirait d’un cadre humanisé.<br /> En résumé,je trouve vraiment exagéré de parler d’un “encasernement de la jeunesse“!<br /> <br /> Vous me faites l’amitié de rappeler l’École bloquée publiée en 1971. Oui, cela fait près de 40 ans que j’espère voir l’école changer. Et c’est la raison qui m’a fait adhérer à Désirs d’avenir au printemps 2006, parce que Ségolène me semblait être la seule à tenir sur l’éducation un discours global et ouvert à une vraie transformation. Et, depuis, pouvez-vous me citer un candidat qui aille dans le sens de mes souhaits? <br /> <br /> Pour ce qui est du drapeau et de la Marseillaise, (je me permets de vous renvoyer à mes propos sur Éducpol), je suis surprise et réticente, mais de là à craindre le Petit Livre Rouge (ou tricolore)... Aussi inattendu que cela soit, il faut constater, même si on ne l’éprouve pas soi-même que,sur les forum, beaucoup de gens situés à gauche semblent se réjouir de récupérer ces symboles. Il faut donc continuer à clarifier ce qui relève ou non du “Mythe nationale”!<br /> <br /> Que l’on puisse être inquiet sur l’avenir, je vous l’accorde. Mais que proposez-vous?<br /> <br /> Amicalement à vous"<br /> <br /> Suzanne Citron
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L
@ Lubin<br /> Suzanne Citron a évoqué ces questions sur http://educpol.over-blog.com/article-6172388.html<br /> <br /> <br /> @Raymond Hiersh<br /> Quant à Bayrou, ses colleurs d'affiche sont incoyables ! Après avoir clamé attaqué les sondages leur seul argument aujourd'hui c'est justement la manipulation proposée par certains sondages.<br /> Pour ganer au second tour, il faut être en tête eu premier, et pour êter en tête au premier, il faut rassembler autour d'un programme / le problème c'est que Bayrou n'a pas de programme , si ce n'est être président !<br /> <br /> "Bayrou est un vrai défenseur de l’identité française : culture, langue, artisanat, industrie, institutions, éducation"<br /> <br /> Je remarque que vous n'avez pas mis la laïcité dans la liste ! Et vous avez raison, Bayrou (comme Sarkozy) n'est pas un farouche partisan de la laïcité !
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L
La question de fond est celle de l'identité, qui, dans son principe ne peut être qu'individuelle. Autoriser une administration, un parti politique, à imposer une identité "collective" à toute une population sous la seule raison qu'elle vit sur un territoire délimité par des pointillés sur une carte, est proprement totalitaire.
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R
Avez-vous entendu parler du Ministère de l’identité nationale, de l’identité juive et de l’immigration ? Un tel ministère n’aurait-il pas l’avantage de mieux prendre en compte les réalités identitaires du peuple français et du peuple juif, ainsi que des immigrés, qu’ils soient juifs ou non ? Car comme on fait la distinction entre racisme contre les juifs (antisémitisme) et racisme contre les non-juifs (racisme « banal »), et qu’on fait des lois spécifiques à chacun d’eux (alors que la constitution interdit ce type de distinction), n’est-il pas normal d’accorder une place spécifique à l’identité juive dans le sujet de l’identité nationale et de l’immigration? L’identité juive dépasse le cadre de l’identité française et celui l’immigration. Par ailleurs le départ des juifs de France, càd l’émigration, est un sujet important que beaucoup soutiennent. <br /> <br /> Parmi les questions qu’on pourrait se poser aussi il y a la suivante : quelle identité est la plus forte, chez un français, chez une un juif, chez un immigré ? Combien d’identités peut-on avoir ? A combien de peuples peut-on appartenir ? <br /> <br /> Je pense qu’il faut aider les juifs dans leurs réflexions sur les différentes identités, comme ils s’invitent dans l’analyse de l’identité de Jésus-Christ, de Marie, ... tous ce qui forme l’identité chrétienne, voir Musulmane. <br /> <br /> (Note : j’ai ajouté quelques clarifications en fin du texte concernant certaines parties du texte ci-dessus)<br /> <br /> Mais peut-être devrait-on traiter les sujets séparément, afin de ne pas créer des amalgames, voir des confrontations d’idées dans l’esprit des gens. Peut-être aussi aurait-il mieux valu que Sarkozy sépare la question de l’identité nationale de celle de l’immigration. Je ne me pose pas la question pourquoi Sarkozy utilise les deux termes simultanément : ce n’est pas étonnant de sa part de vouloir confronter les français aux immigrés. Ce qui est étonnant c’est le silence des grands hommes et femmes de l’UMP : Soutiennent-ils Sarkozy sur ce sujet? Sont-ils solidaires de lui ? Suivent ils Sarkozy sur ce sujet, et si oui jusqu’où suivront-ils leur nouveau « Guide »? Sinon, n’ont-ils plus de droit de parole?<br /> <br /> Sarkozy traite mal les deux sujets (pour ne pas parler ici des autres) : d’abord en mélangeant les deux sujets comme s’il s’agissait d’une confrontation. Ensuite parce qu’il semble vouloir défendre l’identité nationale de l’immigration, alors qu’il faudrait la défendre des déviations des multinationales, du libéralisme, et des lobbies médiatiques. Sarkozy semble aussi vouloir traiter l’immigration en la freinant sélectivement et en renforçant les communautés (les unes contre les autres!), au lieu de dire que l’immigration (inéluctable selon certains, nécessaire pour d’autres …ne serait-ce que pour les retraites…) doit être traitée par un effort d’intégration des immigrés.<br /> <br /> Sarkozy n’a pas de limite et pour lui la fin justifie les moyens, même s’ils ne sont pas humains. D’autres ont attendu d’avoir le pouvoir pour révéler leur talent de dictateur, surfant sur le populisme qu’ils ne cessent d’alimenter par une propagande de haine. Sarkozy et son lobby ont fait éliminer des gens qu’ils considèrent comme modérés et patriotes (Raffarin, de Villepin…) et s’opposent aujourd’hui à Bayrou. Sarkozy n’a pas changé et a dit aux militants de l’UMP : « laissez-moi aller vers les autres », qu’on pourrait traduire par « laissez-moi MENTIR aux autres…et après je ferai ce que je veux, la vrai RUPTURE de la France et de la vie des Français, car Tout sera possible pour le LOBBY SARKOZISTE –et non l’UMP- …une fois je serai sur la tête des français». Il a commencé par vouloir attirer les électeurs du Front National avec des faux discours. Il disait qu’il voulait ramener les électeurs du FN dans le giron de la république et le voilà qui serait en train d’amener (ou d’aller vers!) les responsables du Front National en leur promettant des postes clés…alors que c’est son lobby qui les a utilisé pour affaiblir la droite, patriotes contre patriotes! <br /> <br /> Mais son lobby ne veut pas la France, qui n’est que la clé au vrai objectif : l’Europe.<br /> <br /> Raymond Hiresh<br /> raymond@resistancefrancaise.com<br /> <br /> PS. :<br /> 1) Le lobby sarkoziste essaye de nous faire croire que les immigrés sont la cause de nos problèmes d’identité nationale et de nos problèmes économiques. En réalité c’est ce lobby qui diffuse dans tous les médias (journaux, radios, télévision, films et sériés, livres…) une mauvaise image de toutes les communautés pour les opposer (y compris les chrétiens qui représentent plus de 90% de la population). Le lobby sarkoziste veut faire croire que les immigrés sont la source de problèmes économiques des français alors qu’ils en seront une solution …et que la vrai cause des problèmes économiques des français sont les lobbies comme le lobby sarkoziste pour qui il est normal de …. le fisc,…. C’est eux la vraie cause des problèmes des français, et non pas les « pauvres » immigrés.<br /> <br /> 2)Bayrou est le dernier rempart devant le lobby sarkoziste: <br /> -Bayrou est le seul à l’emporter contre S. au deuxième tour, par conséquent même si on est de gauche on devrait voter Bayrou au premier tour, pour avoir un président qui accepte de travailler avec la gauche.<br /> -il est un vrai Français, au-delà des discours « maquillé » et teinté comme une « fausse blonde » de Sarkozy ; Bayrou est un vrai défenseur de l’identité française : culture, langue, artisanat, industrie, institutions, éducation, …et il ne vendra pas l’armée française au plus payant demain.<br /> -Bayrou est favorable aux changements sociaux et économiques nécessaires pour protéger notre retraite, sécurité sociale, système d’éducation, emplois, système de santé, institutions …et notre mode de vie. Il le fera en respectant tous les français et des valeurs humaines, alors que Sarkozy devra répondre demain aux engagements qu’il a pris vis-à-vis des plus riches, dont il y aura de moins en moins car les fonds étrangers et les amis du lobby sarkoziste démantèleront un par tous les secteurs pour faire même des médecins des simples ouvriers dans des cliniques appartenant aux lobbies puissants, seuls capables de s’assurer, lever des fonds pour des équipements,…<br /> -Bayrou est le garant de l’équilibre des pouvoirs : si Bayrou devient Président il se limitera au pouvoir de la fonction et les institutions pourront fonctionner démocratiquement. Si Sarkozy s’empare du pouvoir il donnera au lobby sarkoziste la clés pour faire la synergie de tous les pouvoirs qu’ils ont déjà : nul n’ignore le pouvoir des multinationales, qu’il soit financier ou social (certains s’amusent à faire pression sur les ouvriers selon les saisons électorales…), le pouvoir médiatique, le pouvoir financier, …ces lobbies sont capables d’espionner un service d’anti-espionnage (qu’est-ce qui les empêcherait de mettre des bombes pour occuper des services de renseignement avec des pseudo-terroristes…pendant que eux vident les greniers des français…et d’autres peuples !)<br /> -Bayrou gèrera l’immigration dans l’intérêt de tous, français et immigrés : premièrement en investissant dans un système d’éducation efficace seul capable d’intégrer les immigrés dans la vie française, à laquelle les immigrés aspirent d’adhérer. Par ailleurs il est favorable à une politique internationale qui aide le développement dans les pays d’émigration, afin de freiner la pression d’immigration par l’augmentation de niveau dans ces pays et une meilleure utilisation de leurs richesses et ressources. Ce n’est pas sur les lobbies qu’on peut compter pour le faire, car leur politique est simple : empêcher ces payer d’évoluer pour pouvoir exploiter leurs richesses, soit par la corruption soit en les étranglant par des sanctions ou autres méthodes jusqu’à ce qu’ils acceptent de vendre leur richesses, maison après maison, bâtiment après bâtiment , terrain après terrain, industrie après industrie, ministère après ministère (…comme ils le font avec des fonds anonymes puissants en France et ailleurs en Europe!).<br /> <br /> <br /> Quelques clarifications :<br /> 1) L’identité juive dépasse le cadre de l’identité française : ce n’est pas mon affirmation mais celle de tous les rabbins qui affirment que les juifs du monde entier partagent une identité commune; certains parlent même du peuple juif comme un peuple à part.<br /> 2)L’identité juive : les juifs ont été confrontés à beaucoup de courants de pensée concernant leur identité. Certains juifs considèrent même qu’un juif qui s’intègre complètement dans un pays perd son identité juive. Ces juifs considèrent que cette « assimilation» est un danger pour le peuple juif qui doit maintenir son identité qui est la garantie de son unité en tant que peuple.<br /> 3) Beaucoup soutiennent le départ des juifs de France : en effet beaucoup de sionistes soutiennent et poussent même des juifs français à quitter la France pour aller en Israël. Leur méthodes pour les y encourager sont nombreuses et on pourrait s’interroger s’ils ne sont pas eux-mêmes contents du climat d’antisémitisme médiatisé (par les medias du lobby sarkoziste) pour faire croire à des jeunes juifs qu’ils trouveront la paix en Israël. Mais c’est deux choses différentes, la paix et …Israël, que je laisserais pour une autre fois, ou à quelqu’un d’autre. La France d’abord, au moins pour moi. <br /> Et je rappelle : Suite à une visite à New York Sharon a insulté la France en l’accusant d’être un pays antisémite. Suite à une visite à New York Sarkozy a insulté la France en l’accusant d’être un pays riche d’antisémites, insultes qu’il a craché directement dans la face des parlementaires ! Il a ensuite effectué une visite à HERZLia, ville ou sont formés les futurs « dirigeants » comme Sharon qui vont « guider » les Israéliens, et a exprimé son admiration pour les actions de Sharon! On y enseigne beaucoup de choses…pas nécessairement les sciences humaines. Je me demande qui ou qu’est-ce qui l’a inspiré le plus en Israël. Ces inspirations sont plus dangereuses qu’un implant électronique qu’on met dans la tête de quelqu’un : l’implant arrête de lui servir pour recevoir des informations lorsque sa pile se vide, mais les mauvaises inspirations grandissent dans sa tête au fur et à mesure qu’il prend du pouvoir.
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