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Journal d'école
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4 juin 2007

Ministère de l'immigration, de l'identité et de l'éducation nationales

On apprend par le Café pédagogique (Expresso du 04/06/2007) que le ministère de l’immigration et de l’identité nationale venait de se voir attribuer un certain nombre de compétences en relation avec l’éducation et, tout spécialement, les programmes d’histoire : « [le ministère] participe, en liaison avec les ministres intéressés, à la politique de mémoire et à la promotion de la citoyenneté et des principes et valeurs de la république » (J.O., 01/06/2007). La mémoire et la citoyenneté en milieu scolaire étant traditionnellement du ressort des profs d’histoire-géo, on a tout lieu d’être inquiet d’y voir associé le ministre de la chasse aux sans-papiers. On est ici un peu dans la logique de la Marseillaise obligatoire votée à l’instigation d’un député d’extrême-droite. L’identité nationale, il est plus que temps d’en sortir.

Un collectif d’historiens, démissionnaires du Centre national d’histoire de l’immigration, vient d’ouvrir un site d’information sur cette question : Upolin (http://www.upolin.org/).  Une pétition devrait être lancée très prochainement.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/04062007Accueil.aspx

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Commentaires
Z
le b-a ba à l'air de vous échapper...<br /> Dites-moi dans quelle école vous enseignez, afin que par le jeu de l'effacement de la carte scolaire, je fasse en sorte que mes enfants vous évitent.
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Z
je suis sûr qu'à force, vous les trouverez, sauf à faire semblant.
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L
Ai-je bien compris ? Le b-a ba serait donc la composante majeure de l'identité nationale ? Mais je plaisante, bien sûr.<br /> En dehors de cela, "ces valeurs sont les nôtres", vous n'avez toujours pas dit lesquelles.
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Z
Ces idées arrêtées, ce sont celles qui sont les vôtres. Celles qui consistent à refuser toute réforme en bloc, toute évolution quelle qu'elle soit, au prétexte qu'elle "ne sont pas conforme à la mission de l'Education Nationale", mission que les enseignants ont largement participé à faire échouer. C'est la théorie du Mikado : le premier qui bouge a perdu. On demande des moyens, on demande moins d'élèves par classe, sans jamais repenser aux pratiques des enseignants qui perpétuent leur échec par atavisme.<br /> Cette identité ? J'imagine que vous avez entendu parler d'une devise "Liberté, Egalité, Fraternité". Le respect de la loi, c'est une autre valeur qui devrait être la nôtre, mais qui dans les faits n'est pas si respectée que ça, y compris par des gens qui s'en réclament au prétexte d'une "résistance citoyenne". Le français, c'est une de nos valeurs. Parler le même langage, c'est une facilité d'intégration. Le respect des institutions, des autorités de l'état, de l'Autorité de l'Etat. Le respect de la démocratie par le vote et la contestation et non par des actions d'éclat relevant du Code Pénal.<br /> Certes, ce sont des valeurs qui existent de par le monde. Mais ces valeurs se délitent en France, et il est bon de les rappeler. Une autre n'est pas partagée par l'ensemble de la planète : la solidarité nationale. Ces valeurs sont les notres. Elles peuvent exister ailleurs, mais devenir français, c'est l'adhésion sans concession à ces valeurs.
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L
A Z<br /> <br /> "Les idées arrêtées des collègues de votre ex-femme..." Je serais furieusement heureux de les connaître, les collègues en question car de mon côté, j'avoue ne pas en avoir rencontré beaucoup à partager mes idées...<br /> Pour ce qui est de "l'identité nationale, adhésion à des valeurs communes", j'attends toujours qu'on nous dise quelles sont ces valeurs communes qui seraient spécifiques aux Français, à l'exclusion des autres peuples de la planète. On risque d'attendre longtemps, car ces valeurs n'existent pas, ou alors qu'on nous prouve le contraire.
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