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Journal d'école
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1 octobre 2007

Journée Môquet-Sarkozy : la CGT "obéit"

Dans une tribune libre (L’Humanité, 29/09/2007), une professeure de philosophie de Toulouse, secrétaire régionale de la CGT Educ’action Midi-Pyrénées annonce sa rédition en rase campagne : « le 22 octobre, je lirai la lettre du jeune Guy Môquet, puisque mon statut de fonctionnaire m’impose l’obéissance à ma hiérarchie ». En une phrase, elle a tout dit : son souci d’obéissance l’emporte sur tout le reste. A l’époque de Guy Môquet, lorsque la police raflait les Juifs, c’est aussi parce que leur « statut de fonctionnaire [leur] imposait l’obéissance à la hiérarchie ». C’est du moins ce qu’ils affirmeront plus tard. Et en Allemagne, on ne dira pas autre chose non plus, pas davantage que partout dans le monde, là où les pires violences ont été commises contre des innocents : on n’a fait qu’obéir. Avec des arguments comme ceux-là, Sarkozy est en train de l’emporter sur toute la ligne et Hortefeux peut continuer à rafler à sa guise : les profs de la CGT obéiront à leur hiérarchie. Quoiqu’il arrive.

http://www.humanite.fr/2007-09-29_Tribune-libre_Je-la-lirai-en-toute-lucidite

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Commentaires
T
"manif pour la chinoise tombée d'un toit"<br /> vous êtes pour les chinoises qui tombent des toits ratatiné ? Moi je serai plutôt contre la mort, pour l'abolition du Mal sur terre et je serai prêt à manifester pour les chattes sur les toits brûlants.
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L
Me laisserez-vous le droit de vivre mes convictions comme je l'entends ? Merci, vous êtes bon prince.
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R
à force de vouloir toujours avoir quelque chose à dire on finit par dire n'importe quoi, d'où ce joli mouchage en règle et encore la dame y met elle de la retenue par égard sans doute pour la proximité politique supposée de lubin avec la cgt ou je ne sais quoi. Comme quoi ces grands machins ne valent plus dire grand chose à l'aune du virtuel, irreponsable par excellence. Vous a-t-on vu à la manif pour la chinoise tombée d'un toit, lubin ? Simple curiosité...
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L
J'avais parfaitement compris le sens de votre lettre ouverte, de même que je comprends parfaitement votre mécontentement. Disons que nous ne voyons pas les choses de la même manière.
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A
je regrette que vous n'ayez pas compris le sens de la lettre ouverte que j'ai adressée au Minsitre. Ou alours vous vous êtes arrêté à la première phrase; Et c'est bien dommage. Dans un premier temps je me suis dit qu'il ne fallait pas lire cette lettre, ne pas obéir à l'injonction et puis en discutant avec d'autres collègues, avec les élèves, et leurs parents, je me suis rendu compte que l'on pouvait faire une lecture très subversive de cette lettre et que peut-être la résistance à l'idéologie qui se met en place, peut être dans ce travail critique qui expose l'instrumentalisation de l'histoire par le pouvoir politique. Je m'interroge sur le sens de l'obéissance. Je pose la question de savoir si l'on peut se contenter d'obéir sans considérer les conséquences qui découlent de nos actes; c'est ce que Hannah Arendt désigne sous l'expression "banalité du mal". Bien sûr jee ne réponds pas explicitement, mais je pense que la réponse à cette question s'impose d'elle même.Je ne crois pas que le contenu de cette lettre puisse amener quiconque à pense que la CGT obéit.Je regrette vraiment que vous me prêtiez des pensées qui ne sont loin de mes engagements personnels. Aline Louangvannasy
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