Pour une culture de paix

La Coordination française pour la Décennie organise les 23 et 24 novembre 2007 à Paris son cinquième forum sur la non-violence à l’école, principalement axé sur la formation des enseignants à la relation, à la gestion des conflits et à la médiation. C’est l’occasion d’aller jeter un coup d’œil sur le site d’un mouvement qui se préoccupe de promouvoir une culture de non-violence et de paix. Par les temps qui courent, ce n’est pas le travail qui manque.

http://www.decennie.org/

Comments

[tartempion]

"C'est bien connu : Hitler était un grand pacifiste, Pétain un citoyen du monde et ce n'est pas la police française qui raflait les Juifs (ou qui noyait les Arabes dans la Seine quelques années plus tard)."

????
ai-je écris quelque chose de la sorte ? c'est votre inconscient fanatique qui extrapole, là, Lubin.

[Lubin]

C'est bien connu : Hitler était un grand pacifiste, Pétain un citoyen du monde et ce n'est pas la police française qui raflait les Juifs (ou qui noyait les Arabes dans la Seine quelques années plus tard). Et d'ailleurs, Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Drancy, ce n'est pas en France mais loin vers l'Est, en Pologne.
Heureusement qu'il y a de "vrais" historiens pour nous ouvrir les yeux sur ces heures douloureuses et se réjouir des 50 millions de victimes de la Seconde guerre mondiale. Qu'est-ce que 50 millions de morts quand l'honneur national est en jeu ?
Pour un autre point de vue sur la période, on conseillera néanmoins la lecture des souvenirs de Louis Lecoin, "Le cours d'une vie". Il y relate notamment sa période d'emprisonnement sous Daladier et Pétain. Louis Lecoin qui écrivait également : "S'il m'était prouvé qu'en faisant la guerre mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand même non à la guerre. Car on n'élabore pas une société humaine sur des monceaux de cadavres". Quel irresponsable, ce Louis Lecoin...

[tartempion]

Je viens de voir un documentaire passionnant sur LCP, concernant l'histoire des extrêmes droites en France. Avec de vrais historiens (pas des profs idéologues et posant dans leur rebellitude comme des mannequins en vitrine) : Milza, Winock, Azéma, Stora...

Où l'on apprend entre autres qu'une bonne partie des extrémistes français des années 30 étaient pacifistes et estimaient que c'était le "gouvernement du juif Blum" qui voulait "sa" guerre contre le Reich.

Comme quoi, il arrive même aux meilleurs intentions de copiner avec les salauds :)

Par ailleurs, Milza explique qu'avant la défaite de 40, la France ne connait pas de mouvement fasciste à succès (malgré la tentative de Doriot (ex-communiste), et en précisant que les Croix de Feu du Colonel de la Rocque n'étaient techniquement pas fascistes mais paternalistes, nationalistes et très très jacobins), bref Pas de mouvement fasciste français avant la Défaite car (je cite de mémoire):
- pas de méga crise économique comme en allemagne
- l'école républicaine a fait son boulot, et les français sont attachés aux institutions.

Comme quoi cette école-là, conchiée à longueur de lignes par le mouvement pédago, avait un peu de bon quand même. Je suis pas sûr qu'à force de leur répéter que la république est méchante, raciste, etc, les jeunes français d'aujourd'hui n'aurait pas envie un jour de la voir remplacée par un national-socialisme venu d'on ne sais où.