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Journal d'école
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10 février 2008

Pourquoi faudrait-il se taire ?

La Lettre ouverte à la défenseure des enfants doit se trouver présentement quelque part dans les bureaux de sa destinataire. Domique Versini y répondra si elle le juge bon. Puisque j’ai été contacté plusieurs fois sur ce sujet (la messagerie de Journal d’école passe par l’icône en haut à droite de cette page), je rappelle que cette lettre peut être reproduite et diffusée le plus largement possible, même sans m’en demander l’autorisation ; la vanité n’est pas mon premier défaut (j’en ai d’autres, rassurez-vous). Cette lettre n’a évidemment pas la prétention de rivaliser avec les pétitions Snes/Snalc qui ont recueilli à l’heure actuelle respectivement 20 000 et 13 000 signatures. On remarquera au passage comment un syndicat très droitier et ultra-minoritaire trouve là un moyen facile de se faire de la pub. Pour ce qui me concerne, je ne passe ni à la télé, ni dans les radios, très épisodiquement dans les journaux ; Libé a refusé de publier cette lettre au prétexte de contraintes éditoriales trop serrées, ce qui ne l’a pas empêché de publier hier sur le sujet une chronique assez navrante de Mathieu Lindon.

Merci d’avance à tous ceux qui pourront faire quelque chose.

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Commentaires
R
Quand j'ai mis des notes en-dessous de la moyenne, on me l'a reproché; quand j'en mettais au-dessus, on me l'a reproché; quand je disais d'attendre la fin de ma phrase, avant de parler, on me l'a reproché; quand je me laissais interrompre, on me l'a reproché; quand j'étais indifférente à leur savoir on me l'a reproché; quand je me suis insurgée de leur ignorance ou de leur aplomb à contredire un texte qui n'était pas compris, on me l'a reproché; en effet j'avais eu un geste un peu leste sur un plus grand que moi; on me l'a reproché; derrière mon dos, en plus, mon intelligence ne pouvant être digne de présenter ma défense; on me l'a reproché; <br /> <br /> quand j'ai parlé aux professionnels de la psychologie et de la sociologie du mal-être des jeunes vis-à-vis de l'institution, on me l'a reproché; quand j'ai arrêté de leur en parler, on me l'a reproché;<br /> <br /> quand j'y suis allée pour moi-même, pour mieux me connaître, on me l'a reproché; pire, n'étais-je pas devenue dépressive chronique ou pire encore, psychotique?<br /> <br /> quand je transmettais le programme, tout le programme, parfois un peu plus, on me l'a reproché; il arrivât que le mot théâtre était littéralement inscrit; on me l'a reproché;<br /> <br /> et quand ils n'eurent plus rien à me reprocher, ils me licencièrent, dans la plus pure procédure, entretien préalable et lettre de licenciement; on m'a reproché d'être "partie à la retraite";<br /> <br /> que peut-on me reprocher encore? Je ne sais, mais eux le savent sûrement.<br /> <br /> Monique Renouard, enseignante, et juriste.
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T
au pays des merveilles.... ou plutôt paumée chez peter pan...<br /> <br /> avec des idées comme ça on finit par séquestrer ses enfants dans une secte avec refus de soins, sous alimentation et lavage de cerveau...
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E
Bravo pour votre lettre à la défenseure des enfants, je partage votre opinion sur la chronique de M. Lindon, l'ironie est que sans le vouloir il tape pile dans le mille,en écrivant "La claque, plus jamais ça. Ne serait-il pas légitime que les enfants puissent porter plainte contre leurs parents dès leur plus jeune âge, ne fût-ce que pour protester contre la torture par l’alimentation qu’on leur inflige à coups d’épinards ou de soupe ?" et "le plus sage serait de ne plus les envoyer à l’école pour s’assurer qu’ils n’y feront pas de mauvaises rencontres"? Mais le malheureux l'ignore, qu'effectivement c'est compromettre le goût, la sensation de faim et celle de satiété que de leur imposer des aliments aux heures standard des repas, et compromettre leur capacité de réflexion et de libre arbitre que de les envoyer à l'école..
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T
Encore faudrait-il voir ce que montre cette caricature...<br /> Elle dépeint un instit démago qui se refuse à sanctionner ses élèves par crainte des représailles sur lui-même.<br /> <br /> Comme s'il n'y avait pas d'alternative entre cette attitude et la contention absolue...<br /> <br /> En éducation, la sanction existe, elle est même indispensable, il ne faudrait pas laisser croire le contraire. Une sanction doit être formatrice et comprise par l'élève, c'est à dire rester dans les normes. Or la violence physique de la part d'un éducateur n'est pas dans les normes et on ne devrait pas accepter qu'elle y entre, sinon c'est l'escalade et on ne résoud rien du tout.<br /> <br /> Encore une fois les rires gras de café du commerce entendus sur le sketch montrent l'ignorance ou le mépris pour les travaux des pédagogues.
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G
pour changer d'air...<br /> <br /> http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=35640<br /> Posté par victor, 10 février 2008 à 18:30<br /> <br /> <br /> On n'est pas obligé de rire... mais qu'est ce que ça fait du bien!!!!!
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