Un sondage qui laisse des traces

Curieux.

Dans mon message du 6 mars sur le sondage Darcos, je mentionne "le site d'Opinionway". Avez-vous remarqué qu’en cliquant sur le lien (à la date du 6 mars, donc), on voit apparaître, pour chaque question, les champs cochés et renseignés ? Ainsi, on peut découvrir à l’instant présent tout le mal qu’une enseignante de 24 ans, demeurant à Paris 15e  et mère d’un élève du privé pense de la réforme Darcos... Je n’ai pas les compétences informatiques nécessaires pour comprendre ce bidouillage ; merci à celui qui pourra m’éclairer.

La réforme du primaire, c’est vraiment du sérieux.

Comments

[Théo]

en se rendant sur le site Opinionway, on imagine tout de suite un repère de jeunes rastas décervelés et boutonneux formés à l'école des vieux gauchos soixante-huitards attardés et totalement incompétents !

Et les types qui les ont recrutés, ces jeunes diplômés, on voit immédiatement qu'ils ont pris n'importe qui pourvu qu'il soit de gauche et qu'ils se fichent pas mal de couler le bateau, surtout quand on voit qui sont leurs clients !

Mais jugez par vous-mêmes, moi j'y ai respiré un petit parfum de ganja, chez cette bande de joyeux drilles un peu innocents qui ne pensent pas du tout à faire des affaires mais la fiesta !

Ah non, là, vraiment, chérissons les effets !

http://www.opinion-way.com/pages/quisommesnous.php

[tartempion]

les gourous de la com et les charlatans de ces entreprises de service n'ont aucun mal à recruter des légions de jeunes diplômés qui ont passé des années de décervelage dans les collèges où sévissent vos amis, syndicats, gauchos, pédagos et autres doux utopistes des sciences de l'éducation...

Il faut rire des gens qui déplorent les effets de ce dont ils chérissent les causes !!

[Théo]

Quant à faire connaître la chose, je ne sais pas qui peut être intéressé et susceptible de relayer... mais le mieux est encore de frapper à quelques portes, ce que je vais tenter.
Ne vous en privez pas de votre côté si vous le souhaitez !

[Lubin]

Très bonne initiative, Théo. On peut encore vérifier, que de quelque endroit qu'on accède au sondage d'Opinionway, les questionnaires sont déjà renseignés. Un scandale de plus qu'il serait intéressant de faire connaître au plus grand nombre. Mais comment ?

[Théo]

Suite à celà, j'ai quand même posé trois questions à l'équipe du site de Poitiers qui a transmis au ministère. Voici mes questions et les réponses qui m'ont été faites :

Monsieur,

Nous vous remercions de votre contribution à notre consultation en ligne sur les projets de nouveaux programmes de l’école primaire. Voici quelques éléments de réponse à vos interrogations.

Est-il bien normal que l'on puisse, en cliquant sur le lien fourni, lire les informations transmises au site Opinionway par les personnes ayant répondu précédemment ?
->Il n'est pas possible d'accéder aux informations transmises au site Opinionway par les personnes ayant répondu précédemment. Chaque clic sur le lien lance un nouveau questionnaire, totalement indépendant des précédents.

(MON OEIL ! Voir les liens de Lubin dans son post et celui que j'ai indiqué dans mon commentaire précédent ou encore http://survey.newpanel.com/gkws/cgi-bin/newforpar/cgi.pl)


Est-il bien normal que l'on puisse, avec une même adresse IP, répondre plusieurs fois de suite au questionnaire ?
->L’enquête réalisée sur le site du Ministère est une consultation ouverte à tous et non un sondage représentatif. Notre prestataire n’a donc pas bloqué les questionnaires venant d’une même adresse IP, car plusieurs personnes peuvent répondre à partir d’un même ordinateur, deux parents par exemple.

(CERTES. On doit donc aussi pouvoir, dans les familles très nombreuses, répondre 56 ou 172 fois de suite depuis le même ordinateur. J'avoue que je n'ai pas essayé mais c'est tentant)



Est-il bien normal que l'on puisse répondre au questionnaire en tant qu'enfant de huit ans ayant des enfants scolarisés sans que le robot n'y trouve rien à redire ?
->Ces contrôles existent mais le choix de notre prestataire est de les effectuer a posteriori et non a priori.

(MAIS C'EST BIEN SUR : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?)

Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations

L'équipe du site www.education.gouv.fr

(qui nous prend pour des truffes ?)