Un élève giflé : contre-pétition
« Nous, citoyens de convictions et de professions diverses, souhaitons par la présente :
(...)
- Affirmer que dans notre pays, la maltraitance et plus généralement la violence sur enfant n'est pas acceptable quelque forme qu'elle prenne et quelle qu'en soit la raison, et surtout pas des actes de violence injustifiée de la part d'un éducateur professionnel envers un enfant de 11 ans.
(...)
- Nous élever contre une certaine conception de l'éducation (témoigné par les français en de nombreux endroits) et contre un certain corporatisme (exposé par les pétitions du SNES et du SNALC) qui consiste à blanchir un homme violent, lui attribuant le statut de victime, et à conspuer un enfant victime de violences (...) »
Il y a les pétitions institutionnelles, les pétitions politiques, d’autres émanant de collectifs solidement constitués, et puis il y aussi les pétitions individuelles, soutenues par la volonté et le courage de simples citoyens révoltés par l’injustice et la bêtise. Samuel, qui intervient régulièrement sur « Journal d’école », lance une pétition – dont sont extraites les lignes ci-dessus - pour dénoncer la violence de cet enseignant du collège de Berlaimont, les soutiens qui lui ont été témoignés par des collègues et une hiérarchie mal inspirés et en même temps soutenir l’enfant victime. Cette pétition ne sera évidemment pas relayée par les appareils syndicaux, on n’en parlera probablement pas à la télé. Elle a juste l’immense mérite d’exister. Dans un contexte éducatif délétère, qui marche sur la tête, où n’importe quel plumitif besogneux – moustachu ou non - peut se voir propulsé conseiller du ministre, la révolte individuelle est plus que jamais salutaire, indispensable. Il faut signer la contre-pétition contre la violence et en faveur de l’élève frappé au collège Gilles-de-Chin.