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Journal d'école
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8 juin 2008

Evitons la catastrophe !

Les dés sont pipés : face à un gouvernement qui utilise l’école comme une variable d’ajustement de sa communication, face à une opinion publique majoritairement mal informée ou désinformée par des médias paresseux ou peu scrupuleux, face à l’absence d’alternative politique crédible en matière éducative, il est important que les professionnels de l’éducation prennent leurs responsabilités. La grève a montré ses limites, il faut inventer d’autres moyens d’action. Plusieurs initiatives vont dans le bon sens.

Antoine Prost lançait le 28 mai dans Le Monde un appel contre ce qu’il appelle un « Munich pédagogique » : la suppression du samedi matin à l’école primaire et son remplacement par des heures de soutien sur l’efficacité desquelles personne ne se fait d’illusion. Son texte est repris sous forme de pétition à signer sur le site des Cahiers pédagogiques.

A l’initiative du Snuipp 44, un appel à la désobéissance pédagogique : « Nous n’appliquerons pas les programmes Darcos ». Les signatures sont les bienvenues.

De leur côté, des parents lancent un mouvement d’occupation d’écoles pour la nuit du 13 juin : 1000 écoles doivent servir de dortoirs « pour éviter un réveil douloureux à la rentrée prochaine ».

La politique de Darcos, lancée d’en haut, sans aucune concertation, sans autre but que la satisfaction d’intérêts personnels, n’est pas légitime. Le ministère de l’EN n’a de cesse, depuis plusieurs années – cela avait commencé avec Robien - de dresser les parents contre les profs, les profs les uns contre les autres, les profs contre les élèves. Les dernières déclarations de Sarkozy sur la formation des enseignants ressemblent plus à de la provocation qu’à la volonté de surmonter les problèmes, réels, de l’Education : comment adapter au 21e siècle un système éducatif obsolète, hérité du passé. Il appartient aux profs, aux parents, de ne pas tomber dans le panneau.

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Commentaires
L
En réalité, le texte interdisant les devoirs du soir ne concerne que le primaire et pas le secondaire. Sur le fond, vous avez parfaitement raison : le travail du soir en collège est une véritable hérésie. La journée de classe est suffisamment longue pour que les apprentissaages de fond puissent y être assurés. Mais pour que le travail du soir puisse être fait pendant la journée, il faut une révolution dans la pédagogie et les programmes. Le collège actuel en paraît très loin...
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T
impossible de trouver ce texte de loi interdisant les devoirs le soir alors oui ou non?????? je vis seul avec mon fils depuis septembre 2010 il a 13 ans et est au college, lorceque je rentre tard du boulo je dois faire encore pas mal de choses malgrer l aide de mon fils en plus des devoirs qui ne finissent pas il est defois 9ou10heurs du soir lorseque les devoirs son fini alors sa mes un sacre stresse raz le bol des devoirs mais allors RAZ LE BOL ils emmerdent tout le monde avec ca puis au bout d un moment tout les parents ne peuvent plus aide leurs enfants moi j ai pas fais les grandes etudes passer la 3e je peut plus rien pour mon fils STOP AUX DEVOIRS LE SOIR il y a les cours pour ca point
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T
théo...<br /> <br /> savoir écrire correctement ne sert pas uniquement à aller se faire entuber par le grand méchant Kapital, mais aussi, par exemple, a passer des concours pour être prof... niez-vous que l'école puisse être d'un quelconque apport ? en quoi est-ce criticable de savoir rédiger un CV ? voulez-vous coller au goulag tous les salariés du privé ?
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T
franchement,<br /> est-ce que j'ai une gueule à "botter en touche" ??? (c'est pas la première fois que vous nous la sortez, celle-là, elle est "rachement footballistique" !) <br /> Je vous laisse à vos expressions immuables, qu'il faudra bien un jour pourtant réformer, car elles commencent à sentir le moisi, pardon ,la naphtaline ! (La roue tourne !)<br /> Si "un élève acquièrent une aisance à l'écrit", ce ne sera pas grâce à vous, en tous cas c'est pas gagné !<br /> J'ai une question pour vous : à quoi servent les dissertations ?<br /> On pourrait annoncer clairement l'objectif : "tu es là, à l'école, pour apprendre à rédiger correctement ton CV, ce qui te donnera, espérons-le, l'illusion que tu pourrais éventuellement trouver un gentil patron, amateur averti de documents bien rédigés, prêt à t'embaucher pour une durée indéterminée en se fiant à ta bonne orthographe", et on gagnerait du temps ! C'est pas moi qui le dis, c'est une dame prof de fac invitée chez France Culture, tu sais lire ?
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T
vous bottez en touche, c'est clair que si un élève acquièrent une aisance à l'écrit, que ce soit en dissert ou quoi que ce soit, il sera forcément plus tard à même, notamment, d'écrire un CV. Qui peut le plus peut le moins. Le but de l'école n'est certes pas de "préparer à la vie active", mais de permettre à un adulte issu de ZEP d'avoir les mêmes armes, les mêmes chances que le reste de la population dans la vie, non ? <br /> <br /> aparté : si ce n'est le but ni de l'école, ni de la fac, ni de personne, ben alors ne pleurons pas sur le chômage et alignons nous sur la Jamaique !
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