Droits à..., droits de...
« On sait que, en plus de la reconnaisance de droits-protection spécifiques aux mineurs d’âge, la CIDE (Convention internationale des droits de l’enfant) leur reconnaît la possibilité d’exercer des droits-libertés ; il ne s’agit plus seulement des « droits à... » (l’éducation, la santé, à ne pas être maltraité etc), qui se traduisent en obligations des adultes à l’égard des enfants mais aussi des « droits de... », d’exprimer librement leurs opinions, de se réunir et s’associer, de dire leurs mots dans toute procédure les concernant etc ; et la complexité de ces questions tient dans les deux formules de la CIDE : « intérêt supérieur de l’enfant » (c’est-à-dire ?) et « selon son degré de maturité » ou de « discernement » (comment mesurer de « degré » ?) ; sans compter que, complexité supplémentaire, on peut penser que c’est parce que les droits-libertés seront respectés que les droits-protection seront mieux garantis : autrement dit, les enfants seraient peut-être les mieux placés pour dire comment leurs droits-protections peuvent être assurés (...) »
C’est le thème d’une conférence débat organisée à l’initiative de DEI France le jeudi 9 octobre à 18 heures à l’Hôtel de ville de Saint-Denis (93) : « les conséquences sur l’éducation formelle et non-formelle des exigences de la CIDE ». On pourra y entendre notamment Bernard Defrance et Philippe Meirieu.
Info transmise par DEI France. Inscriptions et renseignements sur le site du mouvement.