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Journal d'école
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2 février 2009

Base élèves

« Pour la première fois, un directeur d’école est convoqué en Commission Administrative Paritaire Départementale (CAPD), le 3 février à Grenoble, avec à l’ordre du jour le retrait de son emploi de direction pour son opposition à Base élèves. Un grand  rassemblement en soutien à Jean-Yves Le Gall a eu lieu ce jeudi 29 janvier à 13 heures devant l’Inspection académique de l’Isère, dans la foulée de la manifestation nationale. »

Des enseignants, des parents, des élus, de simples citoyens s’en occupent activement. Voir le site L’école est en danger.

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Commentaires
J
A ma connaissance, lorsqu'une zone se dépeuple, des classes ferment. Dans certains endroits très dépeuplés, il est parfois maintenu des écoles avec peu d'élèves, souvent sous forme de classe unique. Le maintien est souvent justifié par 2 objectifs : maintenir une vie dans la commune, d'une part, éviter des transports trop longs à de jeunes enfants. De plus, ces transports sont très coûteux. Cela est su, et l'existence de base élève ne modifiera pas cette gestion, car elle n'apportera pas d'élément nouveau.<br /> De plus, ce genre d'école est rare, et le coût financier extrêmement faible pour l'état. Les enseignants qui font grève, qui manifestent, qui s'opposent à base élève, sont de toute la France. L'utilisation d'une situation particulière pour tenter de dénigrer un mouvement beaucoup plus étendu me paraît être bien plus faible que ceux que j'ai développé par rapport aux items momentanément otés de Base élève.<br /> <br /> Au fait, saviez-vous que la mise en place des cycles pédagogiques était consécutive au constat effectués dans ces petites écoles rurales à plusieurs niveaux, que vous souhaitez voir disparaître. Les évaluations montraient que les élèves y étaient bien plus performants en mathématiques et en français. Demandez-vous pourquoi?
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T
@ Meles. Le directeur est déchargé. S'il n'assure plus sa fonctions, il reprend sa classe en totalité. J'ai hâte de voir ça.<br /> @ Jean Philippe. "les items, retirés dans un premier temps par le gouvernement, et qu'on nous rajoutera par la suite". Il est certain qu'à ce tarif là, tout absolument tout, est un risque. Toute décision modifié après ces fameuses "concertations" serait donc dans ce cas là. On enlève des champs mais on peut les remettre, donc les enlever n'a aucune valeur puisqu'on peut les remettre etc. Argument extrêmement faible. Et le 2° degré alors ? Répondez là dessus.<br /> Sur les prévisions. Elles sont toujours fausses et toujours à la baisse quand on les confronte à la réalité. Les élèves arrivent toujours (ah les constructions qui amènent de l'effectif au m2 !) mais bizarrement le contraire n'est jamais mis en avant. Il peut arriver que des zones se dépeuplent. C'est le cas de tous ces secteurs ruraux mal desservis et sans activité économique viable. Et là, pas d'état d'âme, faut sucrer. <br /> Le révolutionnaire fonctionnaire de l'Isère est exactement dans cette configuration là. Pourquoi croyez vous qu'il soit contre la base élève ? <br /> Enfin, vous reconnaissez que ces réformes vont plutôt dans le sens de l'intérêt - matériel notamment - des enseignants. Je suis d'accord avec vous.
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M
... c'est bien connu: aucun informaticien n'est jamais assez fort pour ce calcul! :-)))
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J
@Titus et tartempion<br /> <br /> Je confirme les informations de l'informaticien : <br /> <br /> "Pour les établissements du second degré, la CNIL a autorisé la création de bases de données académiques sans remontée des données au niveau central. […] "<br /> <br /> source : réponse du ministère de l'Education nationale au Parlement<br /> <br /> Pour Base élève, la centralisation est nationale, et les données sont conservées 35 ans, au cas, sans doute, où le niveau scolaire serait tellement faible qu'il faudrait faire 10 CP avant de passer en CE1.
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T
@Ovidie, laissez Tartempion se mettre quelques miettes sous la dent. "Un ami informaticien" est une source un peu légère. Si cet informaticien était un concepteur de haut niveau, reconnu, ce serait plus crédible, quoique! Mais à un haut niveau, l'informaticien en question pourrait être identifié, et il ne serait guère courtois de le nommer, si ses propos ne sont pas officiels.<br /> <br /> Mais le dérisoir de la répartie crédibilise le reste des propos de Jean Philippe.
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