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Journal d'école
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6 avril 2010

Intrusion

Sans vouloir faire de mauvais esprit, on va finir par penser que la vidéosurveillance serait bien utile pour protéger les lycées des intrusions policières. 12 policiers, pas moins, pour arrêter trois lycéens après une altercation verbale avec une autre élève, fille de policière (Nouvel Obs, 06/04/2010). Fouille au corps, menottage, fichage, prélèvement d’ADN, les policiers s’en sont une nouvelle fois donné à cœur joie dans une opération dont la finalité apparaît, comme à chaque fois, sans rapport avec la sécurité, mais destinée à assouvir de biens douteux instincts. On pourra dire ce que l’on voudra mais déshabiller de force un lycéen, comme ça, sans raison, moi j’appelle ça une agression sexuelle sur mineur. Et il y a de quoi s’affoler devant des faits qui, à force de se multiplier, ne sont plus des bavures mais le mode d’intervention habituel d’une police qui perd de la sorte, avec sa dignité, toute légitimité. Dans ce lycée de Marseille, on est une nouvelle fois forcé de s’interroger sur la complaisance manifestée par le proviseur qui disposait de tous les moyens pour s’opposer à cette opération policière mais ne l’a pas fait. Dans ces conditions « agir en fonctionnaire éthique et responsable », le nouveau credo de l’EN, prend une curieuse dimension.

A la veille de l’ouverture des états généraux de la sécurité à l’école – grossièrement récupérés par le porte-parole de l’UMP qui aura quand même du mal à faire oublier que c’est son parti qui est en charge de l’école depuis huit ans - la malveillance et l’animosité des adultes ont de plus en plus de mal à se dissimuler derrière la thématique des violences scolaires.

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Commentaires
T
Je les vois parfois à la télé et je ne peux pas les sentir : <br /> Les Sarko<br /> Lefèvre<br /> Bertand<br /> Morano<br /> Bussereau,<br /> etc.<br /> <br /> Ils m'agacent.<br /> Ils sont péteux, prétentieux, nuls, inefficaces.<br /> <br /> Je dois voir un psy.<br /> <br /> Théo
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T
Toujours pareil : ne cherchez pas l'origine de vos malheurs présents et/ à venir : vous étiez pourtant prévenus : Sarko, fallait pas l'inviter.
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