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Journal d'école
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15 février 2013

Morale laïque : la république disqualifiée

Auditionné par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale le 30 janvier dernier, Vincent Peillon s’est de nouveau attardé sur la morale laïque qu’il entend promouvoir dans le cadre de la prochaine loi d’orientation sur l’école. Les références historiques dont il a cru bon faire état auprès des députés sont pour le moins hasardeuses, tout comme les vertus magiques prêtées aux leçons de morale chères à l’école de Jules Ferry.

« Qu’est-ce qu’une morale laïque ? » s’est interrogé le ministre. « C’est une morale non confessionnelle, qui ne repose pas sur le fondement d’une Révélation. Elle doit rassembler, et non diviser. Autrefois, ce concept était compris de tous (…) La République s’est d’ailleurs construite sur le refus de séparer morale et politique. De la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen au refus de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en passant par l’affaire Dreyfus, il existe une continuité d’actes supérieurs aux lois. Tous les enfants savaient cela mais comme ce n’est plus le cas, cela doit être de nouveau enseigné et j’ai installé une mission chargée de l’organiser. »

Si l’on comprend bien le ministre, la république trouverait sa spécificité et sa légitimité dans « le refus de séparer morale et politique », une affirmation étayée par quelques aperçus historiques aussi  imprudents qu’abusifs, en réalité bien peu respectueux de l’histoire. Ainsi, la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, dont la rédaction (août 1789) est pourtant antérieure de trois ans à la proclamation de la république (septembre 1792). C’est indéniablement un régime monarchique certes finissant et non un régime républicain qui a accouché de la déclaration, de la même manière que c’est bien la justice de la république qui  en 1895, condamne au bagne le capitaine Dreyfus. La fiction atteint des sommets avec la prétention affichée par le ministre de rattacher le « refus de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain » à un idéal républicain plus virtuel que réel et dont on aurait peine à retrouver la trace dans les événements de l’été 1940. Car enfin, s’il y eut bien 80 parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs à Pétain en juillet 1940, il s’en est trouvé 569 autres, pas moins « républicains » que les premiers, pour les lui accorder, ouvrant ainsi la voie au régime de Vichy et à la collaboration. Dans l’histoire, la morale républicaine a toujours su trouver les accommodements nécessaires.

Qu’un régime politique détienne le monopole du respect des droits de l’homme – et qu’à ce titre, il devrait faire l’objet dans les écoles d’une vénération sans borne - ne résiste pas à  l’examen des faits. Dans son histoire chaotique des origines à nos jours, la république s’est illustrée plus d’une fois par une brutalité et une intolérance qui ne lui donnent aucune légitimité indiscutable. De la Terreur aux centres de rétention pour les sans-papiers, en passant par les guerres coloniales ou aux essais nucléaires dans le Pacifique, on aurait peine à trouver cette essence supérieure qui ferait de la république française un modèle de vertu digne d’enseignement. Lorsqu’un ministre prétendument attaché à défendre les « valeurs de la république » s’accommode de la discrimination officielle dont font l’objet les enfants roms pour l’accès à l’école, ou encore que le gouvernement auquel il appartient refuse obstinément de reconnaître aux immigrés les droits civils les plus élémentaires, on peut en toute justice s’interroger sur la nature véritable du régime politique en question. L’attribution inconsidérée d’une valeur éthique à des institutions politiques – dans le cas présent, celles de la république, parée de toutes les vertus – porte en germe cette contradiction.

République, morale, laïcité, cette trilogie fantasmée sur laquelle Vincent Peillon prétend vouloir bâtir une nouvelle matière scolaire, la morale laïque, était, selon ses dires, « autrefois, comprise de tous  (…) Tous les enfants savaient cela mais comme ce n’est plus le cas, cela doit être de nouveau enseigné et j’ai installé une mission chargée de l’organiser. » Quel autrefois, au juste ? Un autrefois imaginaire, qui sent la blouse grise et le tableau noir, que le ministre s’obstine à vouloir ressusciter, au nom d’une réalité historique illusoire. Si l’on accepte l’idée selon laquelle l’enseignement scolaire de la morale laïque et civique serait porteur d’un message suffisamment fort pour former des citoyens, on ne comprend pas, dans cette hypothèse, comment les leçons de morale dont étaient imprégnés les écoliers de la Troisième république  n’ont pas empêché les Français de cautionner massivement, au moins pendant quelques années, une politique objectivement inhumaine, celle de Vichy. Une interrogation qui renvoie à la nature réelle du régime républicain d’avant-guerre, colonisateur sans honte, aux tendances lourdement xénophobes.

D’une certaine façon, l’éducation civique, morale ou laïque prend tout son sens à travers ce qu’elle dissimule plutôt que par ce qu’elle prétend mettre en œuvre. Tout au long de son histoire, la république ne fut pas si belle pour qu’elle puisse s’ériger en éducatrice.

 

B. Girard


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Commentaires
M
Bonsoir Monsieur GIRARD,<br /> <br /> Merci pour votre prompte réponse ! <br /> <br /> <br /> <br /> 1. A priori, je suis, comme vous, assez inquiet de constater que les membres de cette Commission ont été désignés par Vincent Peillon, ce qui n'était pas le cas lorsque Chirac a mis en place la Commission Stasi. Mais je veux croire, jusqu'à preuve du contraire, qu'ils s'acquitteront de leur mission avec l'honnêteté intellectuelle indispensable.<br /> <br /> Il est vrai aussi que le ministre a écrit ou tenu certains propos que j'estime maladroits, voire non fondés. Les sondages favorables s'expliquent peut-être par l'espoir qu'un enseignement de la morale laïque devrait logiquement réduire progressivement la délinquance juvénile, actuellement en croissance constante, à condition bien sûr que soient prises parallèlement des dispositions efficaces réduisant les inégalités socioculturelles dont sont injustement victimes les jeunes issus de l'immigration notamment musulmane. <br /> <br /> <br /> <br /> 2. Ne connaissant pas vos convictions philosophiques ou religieuses, je n'aurais pas dû supposer que vous puissiez être partisan des morales religieuses. Contrairement à la morale laïque, elles sont certes différentes, mais elles ont toutes en commun, à mes yeux, la soumission, à des degrés divers, Il n'est pas question que la laïcité devienne jamais une « religion d'Etat » ! Je puis vous assurer qu'en Belgique, les cours de morale laïque n'ont vraiment rien à voir avec l'imposition d'une « morale d'Etat » qui ne respecterait pas les consciences. Tout au contraire : alors que la laïcité « politique » à la française, au nom d'une conception souvent laxiste et électoraliste, favorise paradoxalement toutes les religions et leur prosélytisme, la notion belge de laïcité « philosophique », hélas occultée en France, se passe de toute référence transcendantale, sans être pour autant antireligieuse puisqu'elle prône le libre choix, aussi effectif que possible, entre croyance et incroyance, à partir d'une information minimale et objective, à la fois sur la religion ET sur les options non confessionnelles actuellement occultées par toutes les religions. En effet, le temps n'est pas encore venu où le plus grand nombre prendra conscience de l'origine exclusivement éducative et culturelle des croyances religieuses, de son imprégnation émotionnelle et de l'existence imaginaire de tous les dieux exploités par toutes les religions ... <br /> <br /> <br /> <br /> 3.Je veux croire que la Commission prendra conscience de la distance abyssale qui en effet sépare actuellement la conception de la morale laïque en France (qui en est restée aux « leçons de morale ») et en Belgique. Je n'imagine pas que Vincent PEILLON, franc-maçon adogmatique comme moi, n'en ait pas pris conscience, ce qui justifie sa volonté de faire évoluer le débat dans le sens d'un progrès humain. Les valeurs morales n'ont évidemment pas à être enseignées intellectuellement, et encore moins sanctionnées par un examen : elles doivent être découvertes affectivement, concrètement et acceptées librement.<br /> <br /> <br /> <br /> L'influence religieuse des parents est certes légitime, mais à condition de ne pas hypothéquer le libre arbitre ultérieur de leurs enfants, comme c'est le cas depuis l'immigration musulmane : ils ne bénéficient pas de l'article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 autorisant l'apostasie !<br /> <br /> Carl C. JUNG, croyant et mort en 1961, a certes lu « L'avenir d'une illusion » de FREUD, mais il n'a pas eu l'occasion de lire ce qu'écrivaient par exemple le chanoine-psychologue Antoine VERGOTE en 1964 (en l'absence d'éducation religieuse, la foi n'apparaît pas), et le neurobiologiste Henri LABORIT dans « Eloge de la Fuite », page 59, en 1985 : « Je suis effrayé par les automatismes qu’il est possible de créer à son insu dans le système nerveux d’un enfant. Il lui faudra, dans sa vie d’adulte, une chance exceptionnelle pour s’évader de cette prison, s’il y parvient jamais ». Répondant à Jacques LANGUIRAND, à Radio Canada, il disait :« Vous n’êtes pas libre du milieu où vous êtes né, ni de tous les automatismes qu’on a introduits dans votre cerveau, et, finalement, c’est une illusion, la liberté ! ». Ou encore : « Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change » (dernière phrase du film, « Mon oncle d'Amérique » (1980), écrit par Alain Resnais. <br /> <br /> <br /> <br /> Je pense qu'il incombe à l'école de compenser les influences religieuses parentales, dans la mesure où elles sont unilatérales, intolérantes et donc incompatibles avec un vivre ensemble harmonieux.<br /> <br /> Mais je ne prétends pas que ce point de vue soit plus pertinent qu'un autre !<br /> <br /> <br /> <br /> Bien à vous,<br /> <br /> Michel THYS<br /> <br /> http://michel.thys.over-blog.org/article-une-approche-inhabituelle-neuroscientifique-du-phenomene-religieux-62040993.html
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B
Bonsoir, <br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour votre commentaire qui aurait sans problème trouvé sa place sur Rue89, où les débats sont plus actifs que sur ce blog très confidentiel (mais qui a le mérite de la durée…). Pour vous répondre sur trois points : <br /> <br /> <br /> <br /> 1 - Je ne pense pas « préjuger » des conclusions de la mission Peillon :<br /> <br /> <br /> <br /> - d’abord parce que les membres en ont été nommés par lui seul ; <br /> <br /> - ensuite parce que le ministre s’est déjà longuement étendu sur le sujet et ce qu’il en a dit n’est pas de nature à rassurer (la laïcité comme composante du patriotisme) ; <br /> <br /> - enfin parce que, comme c’est trop souvent le cas en France, on annonce une mesure (que personne ne demandait) avant de la mettre en discussion. Et pour faire bonne mesure, un sondage au score stalinien (80 % pour), vient conforter l’initiative.<br /> <br /> <br /> <br /> 2 – Je suis surpris que ma note puisse être perçue comme une défense de la morale religieuse, que par ailleurs, je n’imagine pas unique mais aussi diverse que la morale dite « laïque ». Avec cette nuance : la morale laïque ne me poserait aucun problème si elle ne résultait que d’un choix individuel ou familial, alors que la morale laïque, enseignée dans les écoles, comme discipline obligatoire, est une morale d’état, qui, dans bien des cas, ne respecte pas les consciences. Pire même, la religion d’état est passée du domaine confessionnel au domaine laïque, mais elle reste religion d’état.<br /> <br /> <br /> <br /> 3 – Car à mes yeux, et c’est bien là le problème : <br /> <br /> la laïcité, telle qu’elle nous est annoncée ne semble respecter aucune des valeurs que vous privilégiez (« autonomie de la conscience, esprit critique, responsabilité individuelle »). A titre d’exemple, l’enseignement de la Marseillaise, auquel Peillon comme ses prédécesseurs semble tellement attaché, ne me paraît guère relever de l’autonomie de la conscience ou de l’esprit critique. En France, les symboles nationaux font même l’objet d’un délit d’outrage… comme la religion autrefois avec le blasphème. <br /> <br /> <br /> <br /> Je persiste à penser que toutes ces valeurs qu’on fait semblant de mettre en avant, plutôt que d’être enseignées dans une matière à part, évaluées par un examen (selon les annonces de Peillon), devraient d’abord être pratiquées au quotidien dans les établissements scolaires, ce que le système éducatif français et son moule uniformisateur s’est de tout temps révélé incapable de faire. <br /> <br /> <br /> <br /> Plus fondamentalement, en matière de morale, et plus généralement d’éducation, j’en reste à ce qu’en disait C.-G. Jung : « Les enfants sont éduqués par ce que l’adulte est et non par ses bavardages ». Morale laïque ou morale religieuse, si l’on en reste aux leçons de morale je ne vois pas où est le progrès.<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> B. Girard
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M
Bonjour Monsieur GIRARD,<br /> <br /> <br /> <br /> Je n'ai pas réussi à me connecter ou à ouvrir un nouveau compte sur Rue 89.<br /> <br /> Permettez-moi donc d'exprimer ici un point de vue très différent du vôtre à propos de votre article « Les références hasardeuses de Vincent PEILLON sur la morale laïque ».<br /> <br /> Vous condamnez d'emblée l'enseignement de la morale laïque, en n'ayant apparemment connaissance que de celui, obsolète, de la Troisième République !.<br /> <br /> N'est-ce pas un préjugé que de ne pas attendre au moins, pour en juger, les conclusions de la Commission mise en place par Vincent PEILLON (qui, elle, prendra notamment connaissance de l'expertise belge depuis 1958) ? <br /> <br /> <br /> <br /> Votre argumentation est certes habile, mais me semble assez jésuitique : avec raison, elle ne consiste évidemment pas (ou plus) à défendre la morale religieuse, qui est à mes yeux, unilatérale, intolérante, communautariste, et donc pour le moins discutable à notre époque de pluralisme des cultures et des convictions. Ce serait contre-productif.<br /> <br /> <br /> <br /> Votre argumentation « historique » s'appuie plutôt sur la prétendue responsabilité de la « morale laïque (?)» inspirée par les Lumières et la Révolution française, bien incapable en effet d'avoir pu moraliser la politique, jusques et y compris celle du régime catholique de Vichy ! Il faudra en effet au moins quelques générations pour que la morale laïque actuelle, fondée sur l'autonomie de la conscience, sur l'esprit critique et sur la responsabilité individuelle, enfin ré-enseignée (autrement donc que celle supprimée en 1968), parvienne peut-être à moraliser un jour la politique ! <br /> <br /> Ne vous semble-t-il pas évident que le but de la morale laïque est d'accroître au préalable la moralisation des citoyens, dès la famille et l'école républicaine ? <br /> <br /> <br /> <br /> Mais certainement pas via l'école privée confessionnelle : même si elle a mis un peu d'eau dans son vin en accordant hypocritement une certaine autonomie aux adolescents qu'on lui confie pour éviter les « écoles ghettos », elle n'a hélas pas modifié d'un iota son « projet éducatif » évangélisateur. <br /> <br /> Elle me paraît donc élitiste, communautariste, obsolète et destinée à disparaître à terme au profit d'une forme d'enseignement pluraliste, plus égalitaire.<br /> <br /> <br /> <br /> A mon sens, les morales religieuses, quelles qu'elles soient, sont fondées sur la soumission à un dieu et à un prophète exclusifs, à un « Livre sacré », à une « Vérité » excluant toutes les autres, ce qui est à l'origine de l'intolérance et de la plupart des guerres, la politique et la religion ayant d'ailleurs toujours fait bon ménage. <br /> <br /> Les croyants qui, faute de mieux, tentent de faire un décompte d'apothicaire des violences et des guerres imputables respectivement aux religions (millénaires) et aux idéologies politiques (séculaires), témoignent selon moi de leur « mauvaise foi ». <br /> <br /> L'Histoire n'a-t-elle pas suffisamment fait la preuve a contrario de la piètre aptitude des religions à développer une conscience morale respectueuse des valeurs humanistes universelles ?<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense même que l'absence totale de respect de la vie humaine du nazisme et du stalinisme n'est pas due à leur idéologie politique soi-disant athée, mais à la croyance religieuse initiale, aussi bien celle des « dominants » que furent Hitler ou Staline, que celle des dominés qu'ils ont facilement endoctrinés, la soumission religieuse ayant constitué, au-delà de la crise économique et sociale, un terreau favorable à leur soumission idéologique, tout en exaltant la prétendue « supériorité arienne ». <br /> <br /> <br /> <br /> Mais l'actuel déclin de la religiosité, du moins dans la plupart des pays européens, n'a pas été suffisamment compensé par une éducation laïque "humanisante". <br /> <br /> Je pense en effet que la conscience morale, le sens des valeurs, « universalisables », non négociables parce que bénéfiques à tous et partout, telles que le respect de l'autre et de sa différence enrichissante, celui de la dignité de l'homme, de la femme et de l'enfant, de leur liberté (effective, pas seulement symbolique !) de conscience, de religion, de pensée et d'expression, loin d'apparaître spontanément, ou par obéissance à des « commandements » religieux, ne s'acquièrent que par une éducation familiale puis scolaire, fondées sur l'autonomie, la responsabilité individuelle, l'apprentissage des limites et du respect des autres et de soi-même, sur l'exemple des parents et des éducateurs, non pas intellectuellement, mais par des expériences affectives, vécues ou suggérées par empathie, parfois a contrario (cf. les « dilemmes moraux » de Lawrence KOLHBERG), etc …<br /> <br /> <br /> <br /> Au contraire, toutes les religions) ont sciemment exploité depuis toujours la composante irrationnelle, superstitieuse et atavique de l'être humain en quête de certitudes métaphysiques, d'espérance, de sens à donner à son existence, de convivialité, etc. <br /> <br /> Elles ont aussi et surtout compris avant les psycho-neuro-physiologistes qu'une éducation religieuse précoce, confortée par un milieu croyant excluant, comme l'islam, ou condamnant les alternatives non confessionnelles, laisse toujours des traces indélébiles dans le cerveau émotionnel, au point de dominer peu ou prou le cerveau rationnel et donc le libre arbitre, indépendamment de l'intelligence et de l'intecllect. <br /> <br /> <br /> <br /> Cela expliquerait que tant de croyants, même hic et nunc, restent imperméables aux argumentations rationnelles et neuroscientifiques suggérant par exemple que « Dieu » n'aurait qu'une existence subjective, imaginaire et illusoire. Mais il va de soi que la foi n'a pas à être démontrée : elle se vit, malgré les doutes qu'elle inspire tôt ou tard.<br /> <br /> Je respecte donc tous les croyants, mais pas les religions dont ils sont les victimes involontaires.<br /> <br /> Votre réponse m'intéresserait vivement.<br /> <br /> Je vous en remercie déjà, cordialement.<br /> <br /> Désolé d'avoir été aussi long !<br /> <br /> <br /> <br /> Michel THYS<br /> <br /> à Ittre, en Belgique.
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