Comment dire ?
Jusqu'où laisser dire ? Force est de reconnaître qu'une bonne partie des commentaires laissés depuis quelques semaines sur Journal d'école dérivent sérieusement. Injures, insultes, attaques personnelles, incongruités de toutes sortes émaillent la rubrique. Vous me direz que ce n'est pas nouveau mais cela s'aggrave dangereusement. Par philosophie et par tempérament, j'ai toujours choisi jusqu'à présent de laisser dire - n'ayant jamais supprimé qu'une poignée de commentaires - et ce serait regrettable d'en arriver à d'autres solutions comme la parution des commentaires après modération. Il faudrait en particulier que cessent les attaques ad hominem - quoiqu'on dise, j'en suis la cible privilégiée et de longue date - ainsi qu'un vocabulaire qui écorche les oreilles. Je rappelle aussi à chacun que, si j'assume pleinement mes propres écrits, même s'ils paraissent parfois véhéments, l'éditeur de ce blog - moi-même, donc - est légalement responsable de tout ce qui s'y écrit, y compris par d'autres dans les commentaires et que je ne me sens quand même pas l'âme d'un martyr. Alors que la police embarque un journaliste au petit matin, que Sarkozy prétend nommer les dirigeants de la télé publique, qu'internet fait l'objet d'une campagne de dénigrement ridicule et de menaces à peine voilées (sous la coupe du CSA ?) ou que le ministre de l'EN lance un appel d'offres pour une désormais célèbre veille éducative, il est peut-être bon que les internautes et plus précisément la blogosphère montrent de quel côté est le sens des responsabilités.