Une cantate encore et quelques précisions
Sur Journal d’école, je n’ai pas spécialement pour habitude de parler de moi, encore moins de répondre aux attaques personnelles. C’est une ligne à laquelle je me tiens depuis le début et qui explique pourquoi j’interviens relativement peu dans les commentaires. Commentaires que je lis néanmoins avec attention toujours et intérêt pas toujours. Merci tout spécialement à Lofi pour ses interventions judicieuses et qui apportent très souvent un éclairage et des précisions utiles sur les sujets qui me tiennent à cœur. Il est vrai que Royal est venue semer la pagaille dans notre collaboration. C’est la vie : je ne demande pas à Lofi ou à quiconque de penser comme moi sur tout ; on sait à quel point j’ai peu de goût pour l’uniforme et l’uniformité... Et pardon pour les paroles qui pourraient blesser ; je peux être brutal en parole – mais je ne l’ai encore jamais été à l’égard d’un intervenant sur Journal d’école – pour éviter, sans doute, de l’être en action. Jusqu’à présent, j’ai choisi de ne pas modérer les commentaires, sauf dans quelques très rares cas d’injures publiques envers un tiers (surtout, bien sûr, quand je me sens proche du tiers en question...) ; comme tout administrateur de blog ou de site, je suis pénalement responsable de tout ce qui s’y écrit, même des commentaires écrits par d’autres et franchement, ça me ferait mal d’être poursuivi devant un tribunal par Philippe Meirieu pour injure publique tenue sur Journal d’école par quelque intervenant peu recommandable.
Je viens de lire dans les derniers commentaires que j’étais dorénavant un « raciste anti-allemand », un « religieux intégriste anti-républicain (protestant ou catholique) ». Cela s’ajoute à une déjà longue collection de médailles et de distinctions diverses qui me reconnaissent comme communiste, anarchiste, fasciste, wahhabite, pédophile refoulé et j’en passe parmi tout ce qui m’a été gentiment envoyé depuis un an et demi que je tiens ce Journal d’école. Bon, pour me consoler de tout cela, je m’en vais écouter la cantate « Lass, Fürstin, lass noch einen Strahl », composée par Bach pour le service funèbre de la princesse électrice de Saxe en 1727. Je vous dois une confidence : je ne suis en fait qu'un aristocrate dépravé (et déclassé comme prof de collège) nostalgique de l'Ancien régime.