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Journal d'école
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24 novembre 2008

Un chef d'établissement qui se défonce pour ses élèves

Cela se passe à Auch, un prof du CFA raconte (Le Café pédagogique, 24/11/2008) :

« En 50 ans, dont 20 comme prof, je n'ai jamais vu ça" témoigne un enseignant. " Je fais cours quand, tout à coup, sans prévenir, font irruption dans le lieu clos de mon travail 4 gendarmes décidés, accompagnés d'un maître-chien affublé de son animal. Personne ne dit bonjour, personne ne se présente. Sans préambule, le chien est lancé à travers la classe. Les élèves sont extrêmement surpris. Je pose des questions aux intrus, demande comment une telle démarche en ce lieu est possible. On ne me répond pas, j'insiste, on me fait comprendre qu'il vaut mieux que je me taise. Les jeunes sont choqués, l'ambiance est lourde, menaçante… Le chien court partout, mord le sac d'un jeune à qui l'on demande de sortir, le chien bave sur les jambes d'un autre terrorisé, sur des casquettes, sur des vêtements ».

« Au total – précise le Café - 14 gendarmes, avec deux chiens policiers, sont intervenus au CFA de l'école des métiers d'Auch sur l'invitation du directeur. 274 personnes sont "contrôlées". On trouvera 40 grammes de cannabis, soit 32 grammes sur un élève et le reste sur 5 autres. Tous ont été mis à l'écart devant leurs camarades et fouillés ».

Au CFA, les élèves sont principalement issus des milieux populaires mais il n’y a sans doute aucun rapport. Il ne leur reste plus maintenant qu’à se shooter au beaujolais nouveau comme font tous les braves gens. Le chef d’établissement, qui, comme on le voit, se fait une très haute idée de sa mission éducative, se verra sans doute récompensé par les palmes académiques (ou des HSE ?), et les « militaires » comme les appelle la presse (ce ne sont pas ceux-là qui risquent de se faire trouer la peau en Afghanistan), notés au nombre d’interpellations et de gardes-à-vue, toucheront bien un petit quelque chose en plus à la fin du mois pour ce glorieux fait d’armes.

Voir les articles de la Dépêche.

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Commentaires
L
Un petit exemple de sarkozisme [ElduendeLoco]<br /> "Un papa un peu bouleversé , très en colère!!!"<br /> Cette fois ci.....j'ai envie de vous dire que l'info peu circuler!!!<br /> J'ai eu cette semaine un mail concernant un descente de police dans un lycée du Gers ...On a pu entendre aussi le témoignage sur France inter. J'étais absolument abasourdi par les méthodes utilisées<br /> .Mais vous savez parfois on se dit que les gens exagèrent dans leur témoignage<br /> . Bref je reste interrogateur !<br /> Mais voilà que ce WE, j'accueille ma fille Zoé -elle a 13 ans- de retour du collège de Marciac.... Elle me raconte son mercredi au collège....colère à l'intérieur de moi.... révolte...... que faire???<br /> J'ai demandé à Zoé d'écrire ce qu'elle me disait là. Elle a accepté.<br /> <br /> Voici donc son témoignage, avec ses mots à elle :<br /> « Il nous l'avait dit, le CPE, que des gendarmes allaient venir nous faire une prévention pour les 4ème et les 3ème.<br /> Ce mercredi là (19/11/2008), toutes les classes sont entrées en cours comme<br /> à leur habitude, en suivant les profs.<br /> A peine 10 minutes plus tard, nous étions assis-, deux gendarmes faisaient déjà le tour de la salle où nous étions. La prof avec qui nous étions, les regardait en nous disant « Ils font leur ronde!?? » . Elle n'était à priori au courant de rien bien sûr. Soudain , la porte s'est ouverte, laissant entrer deux gendarmes... Enfin non, pas exactement!!! Il y avait un monsieur chauve habillé en militaire ( le dresseur de chien en fait!) et un gendarme très gros.<br /> Le chauve nous a dit: « Nous allons faire entrer un chien! Mettez vos mains sur les tables, restez droit, ne le regardez pas! Quand il mord, ça pique! »<br /> Enfin il a dit ça, à peu près... Je me rappelle surtout du « Quand il mord, ça pique! »<br /> Après, il est sorti deux minutes et est revenu avec deux autres gendarmes et le chien. Les gendarmes se sont placés aux deux extrémités de la classe tandis que le dresseur regardait son chien déjà à l'oeuvre. Le chien s'appelait Bigo. Bigo s'est acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à la prof, elle restait derrière son bureau bouche bée.<br /> Le chien s'est attaqué au sac de mon amie, à coté de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant: « Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires! » Elle a rangé son sac, s'est levée et s'est apprêtée à sortir mais le dresseur l'a repris vite: « Et ton manteau! » Elle a rougi et emporté aussi son blouson.<br /> Plusieurs personnes de la classe sont ainsi sorties. Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait là, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s'empresser de me faire sortir. Dehors m'attendait une petite troupe de gendarmes... <br /> Enfin,non, pas dehors: nous étions entre deux salles de classe.<br /> Me voyant arriver, ils se dépêchèrent de finir de fouiller une autre fille.<br /> Mon amie était déjà retournée dans la classe. Quand ils eurent fini, ils s'emparèrent de mon sac et le vidèrent sur le sol. Un gendarme me fit vider les poches du devant de mon sac. Il vérifia après moi. Je n'étais pas la seule élève. Avec moi, il y avait une autre fille qui se faisait fouiller les poches par une gendarme.<br /> <br /> Ils étaient deux gendarmes hommes à la regarder faire. Le Gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures.<br /> <br /> La fille qui était là fouillée elle aussi, se fit interroger sur les personnes qui l'entouraient chez elle. Elle assurait que personne ne fumait dans son entourage. Ils la firent rentrer en classe.<br /> <br /> C'était à mon tour! La fouilleuse me fit enlever mon sweat sous le regards des deux autres gendarmes.....<br /> <br /> Je décris: Un gendarme à terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle cherche dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait, dit à l'intention de l'autre gendarme: « On dirait qu'elle n'a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier! On ne sait jamais... » Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte! Les gendarmes n'exprimèrent aucune surprise face à ce geste mais ce ne fut pas mon cas!!!!!!<br /> Je dis à l'intention de tous « C'est bon arrêtez, je n'ai rien!!!! »<br /> La fouilleuse s'est arrêtée, j'ai remis mon sweat et mon fouilleur de sac m'a dit: « tu peux ranger! ».<br /> J'ai rebouché mes stylos et remis le tout dans mon sac et suis repartie en classe après avoir donner le nom du village où j'habite.<br /> De retour en classe, la prof m'a demandé ce qu'ils ont fait. Je lui ai répondu qu'ils nous avaient fouillé. Je me suis assise et j'ai eu du mal à me consacrer au math!<br /> <br /> Tout ça c'est ce que j'ai vécu mais mon amie dans la classe à coté m'a aussi raconté.<br /> <br /> Le chien s'est acharné sur son sac à elle et elle a eu le droit au même traitement. Mais ses affaires sentaient, alors ils l'ont carrément emmené à l'internat où nous dormons. Le chien s'est acharné sur toutes ses affaires m'a t-elle dit. Le gendarme lui a demandé si elle connaissait des fumeurs de hash, vue qu'ils ne trouvaient rien. Elle leur a simplement répondu que le WE dernier elle a assisté à un concert!<br /> <br /> Le CPE l'a ramené ensuite au collège et elle m'a raconté.<br /> <br /> Après les cours, le principal a rassemblé tous les élèves et nous a dit que bientôt allait avoir lieu une prévention pour tout le monde.<br /> <br /> Une prévention? Avec des chiens? Armés comme aujourd'hui?<br /> <br /> Une élève de 4ème nous a dit que le chien s'est jeté sur son sac car il y avait à manger dedans. Elle a eu très peur.<br /> <br /> Les profs ne nous en ont pas reparlé....Ils avaient l'air aussi surpris que nous!<br /> <br /> Tous les élèves de 3ème & 4ème ont du se poser la même question: Que se passe t il?<br /> <br /> Et tous les 6ème et 5ème aussi même si ils n'ont pas été directement concernés! »<br /> <br /> Zoé.D.R<br /> <br /> <br /> <br /> Qu'en pensez vous? Que dois je faire ? Qui parle de violence ?<br /> Il me semble important d'écrire ici que ni le principal, ni quiconque du collège a juger important de communiquer sur ces faits( ???). Nous sommes lundi 24/11/2008, il est 15h30 et si Zoé ne m'en avait pas parlé, je n'en saurais rien. Combien de parents sont au courant ?<br /> Les enfants « victimes » -et je pèse ce mot- de ces actes sont en 4ème et 3ème.<br /> Ils ont donc entre 12 et 14 ans ! Je n'en reviens pas<br /> . <br /> Frédéric DAVID Michelon 32720 Arblade le bas 05.62.08.43.81 06.30.58.78.54 <br /> <br /> J'ai eu du mal à croire mes yeux moi aussi.<br /> J'ai appelé le signataire qui m'a confirmé les faits. L'affaire est maintenant médiatisée (Dépêche d'hier, France Inter).<br /> M. David s'est rendu au collège, il n'a pu rencontrer que le CPE, le principal étant absent. Le CPE devait transmettre le message au principal qui devait rappeler M. David : il attend toujours son coup de fil !!<br /> Quant au CPE, il a minimisé l'affaire n'y trouvant rien à redire si ce n'est quelques regrets que Zoé ait mal vécu l'évènement !!!!<br /> <br /> M. david s'est adressé à tous les syndicats du département : la FSUs'est ralliée à sa cause.<br /> Le procureur de la république a été saisi.<br /> <br /> Vendredi 5, conseil d'administration au collège de Marciac à 17H15.<br /> M. David espère une présence nombreuse pour manifester à l'entrée du collège.<br /> <br /> A sa demande, continuer à faire suivre le message,<br /> Robert<br /> <br /> Et bien... j'avais déjà été sidérée par le premier témoignage en lycée professionnel.. mais là, ça dépasse tout. Je n'en reviens pas que les profs de ces établissements ne fassent pas un ramdam d'enfer, en mettant les parents dans le coup... Mais en cette époque de Sarkosite aiguë, tous les prétextes sont bons pour lutter contre l'insécurité, même effrayer des enfants... Nous vivons dans une merveilleuse société qui a bien peur de ses propres enfants pour leur infliger pareil « prévention ».<br /> <br /> Nilane<br /> Posté par ElDuendeLoco, 30 novembre 2008 à 19:56<br /> <br /> Pavie et Marciac sous Vichy [ElDuendeLoco]<br /> « à écouter le témoignage d'un prof de pavie sur le site de Lofi<br /> à lire un article de la Dépeche du Midi : http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/27/499588-Auch-Polemique-sur-les-controles-de-stupefiants-au-college.html »<br /> Posté par ElDuendeLoco, 30 novembre 2008 à 20:09<br /> <br /> nausée [ElDuende Loco]<br /> « on trouvera sur http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article8849 le texte du témoignage du collègue de Pavie avec ce commentaire :<br /> <br /> Après vérification, cette descente s’est bel et bien produite, comme le confirme La dépêche du Midi. L’enseignant qui témoigne ci-dessus juge-t-il la direction "très complaisante" ? Et pour cause : "Bernard Vilotte, le directeur du CFA, avoue sans détour être à l’origine de cette initiative à portée pédagogique", précise l’article. La pédagogie est la science de l’éducation... Est-ce ainsi que l’on éduque, avec une telle brutalité ? On retrouve bien là les conceptions rétrogrades des adeptes du tout-répressif, qui ne règle rien mais fait de la mousse, dont se régalent les populistes au front bas. Les seize gendarmes ayant participé à l’opération ont trouvé ce qu’ils venaient chercher : de la drogue. 39 grammes de haschich, dont 32 sur un seul élève, les 7 autres grammes se répartissant entre trois autres. Pour résumer, outre trois petits consommateurs, les autorités ont réussi à pincer un dealer de haschich. Au prix du contrôle traumatisant de 274 élèves, perpétré en plein coeur de leur établissement scolaire.<br /> <br /> Nous avons retrouvé une partie du témoignage publié ci-dessus dans un article de L’Expresso, désormais dissimulé dans le cache de Google. Il nous enseigne la position sur cette affaire du syndicat d’enseignant FSU, dénonçant "la volonté d’humilier de jeunes gens", "le manque de professionnalisme" des gendarmes et interrogeant : "Où est la vertu d’une telle intervention ?" Nous ne pouvons que nous associer à leur préoccupation. D’autant que ce type d’opération se déroule également dans les collèges - établissements scolaires fréquentés par des élèves plus jeunes encore. Nous en trouvons la trace par exemple à Limoux en mars 2006, où "aucune saisie d’un quelconque produit stupéfiant n’a été réalisée", ou encore le 7 octobre dernier, toujours à Limoux. Bilan de cette dernière intervention : "Une très faible quantité de cannabis sera saisie". Ter repetita au collège de Marciac (dans le département du Gers, comme pour Auch) la semaine dernière : "Ma fille (13 ans) inscrite en quatrième m’a dit que des gendarmes avaient fait irruption dans leur cours demandant aux élèves de mettre leurs sacs bien en vue dans la rangée sans toucher à quoi que ce soit dedans. Ils ont ensuite demandé à chacun de poser leurs mains bien en vue sur les tables et de ne surtout pas bouger à cause du chien qui pouvait être dangereux. Le chien est ensuite passé dans les rangées pour renifler les sacs. Seule chose amusante, c’est qu’il s’est excité sur le sac d’une petite fille qui contenait des gâteaux et des bonbons. Mais chose tracassante, la petite fille a été obligée de vider tout son cartable devant la classe et s’est sentie fort humiliée, car la démarche même de ses gendarmes l’ont faite se sentir coupable de quelque chose. C’est minable et déplorable. Et ce qui l’est le plus c’est que je pense que l’on va de plus en plus assister à ce genre de pratiques dictatoriales", nous écrit une enseignante qui signe Nanette. Nous avons alors joint le principal du collège de Marciac, qui a voulu minorer l’affaire : "Nous menons des actions de prévention avec différents partenaires et la gendarmerie est l’un d’entre eux", nous a-t-il expliqué. Voilà qui sonne comme une interprétation toute sarkoziste du mot "prévention", alors qu’il s’agit en réalité de répression. "Ce n’était pas une descente, le terme est impropre", a-t-il poursuivi. Foin de ces pudeurs de vocabulaire, nous maintenons le mot. "Certes, c’est quelque chose d’assez impressionnant, je le reconnais, a-t-il admis. S’il y a des dérapages, ils doivent être signalés. Mais il s’agit d’une procédure normale qui existe dans les établissements scolaires. Je suis surpris par les proportions que ça prend. Je ne vois pas pourquoi on monterait en épingle ce qui n’a pas lieu de l’être".<br /> <br /> En raccrochant, un brin nauséeux, nous songions que le pire était peut-être justement que ce principal ne voyait pas en quoi il faudrait s’insurger face à ce genre de procédés. Dans les écoles de France aujourd’hui, quand la police ne vient pas arrêter des enfants ou des parents sans-papiers, ce sont les gendarmes qui se livrent à des opérations coups de poing pour traquer les jeunes consommateurs de drogues douces. Ne voit-on pas cette tendance de flicage généralisé à outrance qu’impose à notre société les néo-conservateurs de l’UMP ? Jusque dans les établissements scolaires, qui devraient rester des sanctuaires, nous semble-t-il en conscience. Mais cette conscience, que nous invoquions à l’instant, paraît dépassée au regard des pratiques en vogue en Sarkozie. Et il semble bien que la répression ne connaisse aujourd’hui plus aucune limite.<br /> <br /> plumedepresse.com »<br /> Posté par ElDuendeLoco, 30 novembre 2008 à 20:28<br /> <br /> «Quand l'outrage devient nécessité [Lubin]<br /> « A propos des perquisitions flicardes dans les établissements. <br /> On se demande qui est sous l'effet de produits stupéfiants, des jeunes ou des adultes. Chez les gendarmes, on voit deux choses : la volonté d'humilier et le plaisir devant l'humiliation de l'autre. Ca me rappelle quelque chose, en d'autres lieux, en une autre époque. Une forme de perversion qui a accompagné les pires dérives de l'histoire.<br /> Qunt à la fouille au corps de collégiennes, cela relève d'un dérèglement mental.<br /> L'autre problème touche à la complaisance des profs qui, en ne bougeant pas, donnent non seulement d'eux-mêmes mais des adultes une piètre image. Est-ce vraiment si difficile de dire non, d'exercer sa fonction dans sa classe la tête haute ? Dans ces circonstances, l'outrage à force de l'ordre est légitime, c'est même une impérieuse nécessité. »<br /> <br /> Posté par Lubin, 30 novembre 2008 à 21:16<br /> <br /> [Je fais glisser ici les commentaires et infos postés par ElDuende Loco sur les scandaleuses perquisitions dans des établissements scolaires. Ils sont plus à leur place et plus utiles dans ce post.]
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T
Cette intrusion policière est inexcusable et traumatisante pour les élèves.<br /> <br /> IL faut savoir que les directeurs de CFA rendent des comptes sur leur gestion. Les CFA sont financés par le conseil général, la taxe professionnelle... Si l'établissement est mal géré ou si les entreprises reçoivent des apprentis qui semblent trop portés sur la weed, elles peuvent alerter l'établissement, et lui couper les vivres si l'équipe administrative est jugée trop peu compétente ou réactive.<br /> <br /> Les profs sont recrutés sur entretien d'embauche et ont des entretiens individuels chaque année avec prime (ou pas) à l'issue. <br /> <br /> Les profs en CFA sont tenus de faire leurs 35h dans leur établissement, mais... ils ont chacun un petit bureau avec ordinateur (du moins dans le CFA que je connais). Dès lors ils font tout dans l'établissement, et n'ont pas, comme les profs de zep que je connais, à bosser soir et ouikène ou à faire bénévolement des projets, qui en plus ne leur permettent même pas d'être augmentés plus vite que leurs collègues qui font leur minima.<br /> <br /> MAis que voulez-vous, ma bonne dame, le monde du privé, c'est l'enfer.
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